• Abattement (Fiscal) : Fraction de la matière imposable exclue du calcul de l’impôt. Les dividendes d'actions bénéficient d'un abattement spécifique dans le cadre de la déclaration de revenu imposable. Il s'applique aux revenus bruts, c'est-à-dire aux revenus nets majorés des avoirs fiscaux.
  • Absorption : Opération qui consiste pour une société à prendre le contrôle d'une autre. L'absorption entraîne la perte d'identité de la société absorbée qui s'assimile ainsi à la société absorbante.
  • Achète-Vendu : Cette opération consiste à réaliser simultanément l'achat et la vente (ou inversement, selon la position du client) d'un même titre, dans les mêmes quantités et éventuellement avec la même échéance. Cette technique a pour but d'extérioriser des plus ou moins-values dans le cadre de l'optimisation d'une stratégie fiscale.
  • A cheval : La position d'un opérateur est dite A CHEVAL lorsqu'il se trouve au même moment acheteur et vendeur.
  • Achat à découvert : Opération qui consiste à acheter des titres sans payer avec l’espoir de les vendre avantageusement en encaissant le profit. (seul le règlement mensuel permet ce type d’opération).
  • Accompte sur dividende : Fraction de dividende dont le détachement, soumis au respect de certaines formalités légales, intervient de manière préalable à l'approbation des comptes de l'exercice.
  • Actifs : (Au sens juridico économique) éléments du patrimoine, créances d’une société. Représente tout ce qu'une entreprise possède physiquement (immobilisation corporelles, financières) et financièrement (valeurs réalisables et disponibles).
  • Actif circulant : Ensemble des biens et droits d'une entreprise qui n'ont pas vocation à être conservés de manière durable. L'actif circulant regroupe les stocks et encours, les créances de l'entreprise sur ses clients et les disponibilités (comptes bancaires, placements liquides…).
  • Actif immobilisé : Ensemble des biens dont l'entreprise est propriétaire et qui ont vocation à être conservés de manière durable. L'actif immobilisé regroupe trois postes de bilan : les immobilisations incorporelles (fonds de commerce, droit au bail…), les immobilisations corporelles (terrains, constructions…) et les immobilisations financières (titres de participation, prêts…).
  • Actif net : Valeur comptable, diminuée de ses dettes, de l'ensemble des biens que possède une société.
  • Actifs fictifs : Intégrée au sein des immobilisations incorporelles, cette catégorie d'actifs a pour particularité de ne pas avoir de réelle valeur marchande. Les actifs fictifs regroupent notamment les frais d'établissement et les frais de recherche et de développement. Cette inscription au bilan permet d'amortir ces frais sur plusieurs années.
  • Action : Titre de propriété négociable d’une partie du capital d’une société anonyme. En tant que propriétaire, l’actionnaire reçoit sous forme de revenu (le dividende) une participation aux bénéfices de l’entreprise, qui dépend des résultats et de la politique d’affectation de la firme. En outre, il participe aux décisions de l’entreprise par un droit de vote en assemblée générale proportionnel au portefeuille possédé.
  • Action ancienne : Actions déjà en circulation avant la mise en place d'une procédure d'augmentation de capital. Les actions anciennes s'opposent aux actions nouvelles et peuvent, à ce titre, donner à leurs propriétaires des droits sur les actions à émettre (droits de souscription ou d'attribution).
  • Action d’apport : Créées en même temps que la société ou à la suite d'une augmentation de capital, ces actions sont émises en rémunération d'un apport en nature (stocks, immeubles, terrains…), par opposition aux actions de numéraire.
  • Action de concert : Opération qui suppose une entente entre des investisseurs afin d'acquérir ou de céder des droits de vote ou de les exercer en vue de mettre en place une politique commune.
  • Action de jouissance : On parle d' " actions de jouissance " lorsqu'une société décide d'amortir son capital en remboursant tout ou partie de la valeur nominale de ses actions, à titre d'avance sur le produit de la liquidation effective, mais ouvrent droit à répartition sur les profits annuels sous forme de dividendes.
  • Action de numéraire : Sont réputées actions de numéraires :
    Celles dont le montant est libéré en espèce ou par compensation ou celles qui sont émises par suite d’une incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission au capital.
    Celles dont le montant résulte pour partie d’une incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission et pour partie d’une libération en espèces.
  • Actionnaire : Le détenteur d'actions devient propriétaire d'une part de l'entreprise. A ce titre, il participe aux bénéfices de l'entreprise, il peut voter lors des assemblées et a accès à un minimum d'informations concernant la société.
  • Actionnaire de référence : Ce terme caractérise le ou les actionnaires exerçant le plus d'influence sur la conduite de la société. Les actionnaires de référence sont des actionnaires qui, bien que minoritaires, participent de manière effective à l'élaboration de la stratégie de la société et la cautionnent au regard des tiers.
  • Actionnaire majoritaire : Investisseur qui détient la plus grosse part du capital de l'entreprise et en détient de ce fait le contrôle.
  • Actionnaire minoritaire : Investisseur détenant une parcelle du capital, ce qui ne leur donne aucun contrôle sur la société. C'est souvent le cas des investisseurs particuliers.
  • Actionnariat : Ensemble des porteurs d'actions d'une société ou d'une place financière.
  • Action gratuite : Action créées lors d'augmentations de capital par incorporation de réserves et distribuées au prorata des actions anciennes détenues. Cette opération est théoriquement neutre pour les actionnaires qui se partagent le même " gâteau " mais avec un nombre de parts plus important.
  • Actuaire : Personne qui maîtrise et applique les calculs statistiques et de probabilités en vue de déterminer le niveau et les conséquences des risques attachés à différentes catégories d'actifs. Les actuaires exercent leur métier principalement dans l'assurance et la finance.
  • Actualisation : Méthode qui permet de transformer une valeur future, par exemple une somme d’argent à recevoir dans l’avenir, en une valeur présente équivalente.
  • Actuariel (taux) : Taux de rendement des obligations lorsqu'il prend en compte le taux nominal, la durée de l'obligation, les primes éventuelles d'émission ou de remboursement, les modalités de paiement des intérêts. Si l'indice fiscal de l'opération n'est pas prise en compte, il s'agit d'un taux actuariel brut, dans le cas contraire d'un taux actuariel net.
  • Acyclique : On dit qu'une société est acyclique lorsque son activité n'est pas influencée par les mouvements de l'économie.
  • Adjudication à la hollandaise : Technique d'émission des bons de Trésor assimilables et à court terme. Ils sont vendus aux plus offrants lors d'un appel d’offre organisé par le Trésor public avec les spécialistes en Valeurs du Trésor. Les offres sont remises au Trésor et servies par ordre décroissant respectivement des prix et des taux.
  • ADP : Actions à Dividende Prioritaire sans droit de vote. Elles sont créées par décision de l’AGE. Les titulaires d’ADP sans droit de vote ont droit à un dividende prioritaire qui peut être inférieur au premier dividende au cas ou il est prévu par les statuts de la société.
  • Administrateur : Personne physique ou morale (sur représentation) siégeant au conseil d'administration. Nommé par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires, l'administrateur est rééligible, mais aussi révocable à tout moment.
  • Admission (à la cote) : Entrée d'une valeur sur le marché des transactions de Bourse. A la suite de la décision d'admission, et si la société maintient sa demande, le CMF notifiera l'admission par la publication d'un avis précisant le marché, les conditions de négociation, la date de première cotation et la procédure d'introduction.
    Une admission à la cote officielle suppose la mise sur le marché d'un minimum du capital social, le dépôt et la certification des comptes annuels des trois ou deux derniers exercices en fonction du marché choisi.
  • Advance decline : C'est le nombre de titres en hausse moins le nombre de titres en baisse, on le compare ensuite avec l'indice du marché et on surveille les divergences.
  • Affectation des résultats : 10% des résultats sont affectés obligatoirement à la réserve légale. Puis, une part est affectée aux réserves statutaires en fonction des conventions définies par les entreprises et éventuellement au report à nouveau ou à des réserves facultatives. Les pertes elles aussi sont prises en compte. Si les résultats sont positifs, le reste peut être affecté à la distribution d'un dividende aux actionnaires.
  • Agence de notation : Organismes chargés de noter certaines valeurs mobilières (obligations, emprunts d'Etat, sociétés cotées). Les critères de notation les plus couramment employés sont : la qualité de la signature (publique/privée), les garanties accordées, le prix d'émission…
  • AGE : Assemblée Générale Extraordinaire. C'est une réunion exceptionnelle des actionnaires qui est généralement convoquée pour approuver une opération financière telle qu'une augmentation de capital, une fusion, une modification des statuts. Le quorum exigé pour une première convocation est de 1/3 des actions, si ce nombre n'est réuni, la deuxième convocation exige un quorum de 25% des actions.
  • AGO : Assemblée Générale Ordinaire. C'est la réunion annuelle des actionnaires au cours de laquelle le président présente les comptes financiers et soumet au vote des actionnaires les projets de gestion de la société. Parmi les résolutions de l'AGO: le montant du dividende à verser, le quorum exigé pour une première convocation est de 1/4 des actions.
    Doit avoir lieu dans les 6 mois après la clôture du bilan.
  • AIB : Association des Intermédiaires en Bourse. C’est une association qui regroupe tous les intermédiaires en bourse afin de défendre leurs droits et intérêts ainsi que leurs points de vue et leurs propositions concernant le marché financier.
  • Ajusté : Un cours est « Ajusté » lorsqu'il prend en compte l'effet lié à des opérations sur le capital de la société (attribution gratuite, division, augmentation de capital).
  • Alpha (coefficient) : indique la variation d’un cours en pourcentage lorsque le marché ne bouge pas.
  • Alliance : Association entre plusieurs entreprises qui choisissent de réaliser un projet ou une activité spécifique de manière conjointe.
  • Alléger : Consiste en la vente d'une partie de son portefeuille ou d'une ligne de celui-ci afin de réduire le risque dans l'attente d'une remontée des cours ou de constater une plus ou moins value latente.
  • Aller-retour : Opération de trading qui vise à acheter puis vendre ou inversement un titre dans une même séance boursière dans le but de réaliser un profit rapide.
  • Allocation d’actifs : Est un modèle de gestion qui définit une répartition par classe d'actifs (actions, obligations, monétaires) en fonction du degré de risque accepté.
  • Analyse chartiste : Ce type d’analyse est fondé sur l’étude des cours historiques et essaye de prévoir ainsi leur évolution future.
  • Analyse fondamentale : Elle consiste à étudier les qualités des entreprises du secteur dans lequel elles évoluent, ainsi que la santé de l’économie afin de construire une stratégie d’investissement.
  • Annulation d’actions : Certaines sociétés rachètent leurs propres actions et si elles décident alors de les annuler, cela réduit le nombre d'actions en circulation.
  • Annulation de transaction : La bourse peut être amenée à annuler une ou plusieurs transactions effectuées sur le système de négociation dans les cas suivants :
    Déclenchement d’une cotation dans des conditions différentes de celles annoncées; Plus généralement, erreur commise par la bourse liée à la cotation ou la diffusion de l’information auprès des intermédiaires en bourse; A la demande d’un intermédiaire en bourse ayant commis une erreur dans la transmission ou la saisie d’un ordre.
  • Anticipations : Prévisions portant sur l’évolution de variables économiques (inflation, PIB, etc..).
  • Application : Lorsque le cours convient à deux gros investisseurs, il est échangé un gros paquet de titres, c'est ce qu'on appelle l'application.
  • Arbitrage : Cette procédure consiste à tirer profit d’un écart de cours. Le procédé qui consiste, pour les arbitragistes, à acheter une monnaie, de l’or ou une valeur mobilière, sur une place financière pour les revendre sur une autre afin de profiter de la différence de cours ou de taux.
  • Asset : Actif en anglais.
  • Assiette : Base de calcul de l’impôt ou des cotisations sociales.
  • Asymétrie informationnelle : Situation dans laquelle deux actionnaires, dans le cadre d’un rapport d’échange, disposent d’une inégalité d’information.
  • Attribution gratuite : Les sociétés procèdent souvent à des attributions d'actions gratuites réservées exclusivement aux anciens actionnaires. Cela revient à répartir le capital sur un plus grand nombre d'actions.
  • Audit : Enquête d’évaluation des comptes, des méthodes et des procédures de gestion au sein d’une entreprise, afin de garantir à leur destinataires la régularité et la sincérité des informations qui leur sont transmises (informations généralement destinées aux actionnaires, aux dirigeants ….).
  • Augmentation de capital : Quand une société a besoin de fonds, elle peut procéder à une augmentation de capital. Elle propose - généralement aux anciens actionnaires - de souscrire à de nouveaux titres à un prix en principe inférieur au dernier cours de bourse.
  • Autofinancement : L’autofinancement des entreprises consiste en l’affectation des profits au financement de l’accumulation du capital. C’est un mode de financement qui présente la caractéristique de maintenir l’autonomie de l’entreprise, qui n’est dépendante ni des créanciers, ni de nouveaux actionnaires.
  • Auto réalisation : En cas de krach, c'est l'influence du phénomène d'imitation, une rumeur entraîne le marché , la panique s'installe et les intervenants perdent toute notion rationnelle et vendent à n'importe quel prix.
  • Auto contrôle : C'est le cas d'une entreprise qui peut très bien détenir une partie de ses propres actions, soit dans le but de les annuler, soit pour les apporter à un allié dans le cas d'une OPA hostile.
  • Autofinancement : Cela correspond aux investissements réalisés par l'entreprise sur ses propres ressources.
  • Avis d’opéré ou avis d'exécution : Lorsque l'ordre est exécuté, on le matérialise par un avis d'opéré qui sert de preuve en cas de litige. A chaque opération réalisée sur son compte, le client est informé par un bordereau appelé ainsi.
  • Back office : C'est le service de gestion administrative des opérations de bourse. Son rôle est de comptabiliser les échanges de fonds et de titres (compensation).
  • Banchmark : Il s’agit d’un indice de référence, autorisant ainsi une meilleure appréciation des variations d’un cours.
  • Bar charts ou bâtonnets : Représente toute l'information disponible sur le cours, plus haut, plus bas, ouverture et clôture, de plus cette représentation met en évidence les gaps où le marché n'a pas connu de cotation.
  • Bearish (Ours en anglais) : Désigne une tendance baissière.
  • Bénéfice net : C'est la dernière ligne du compte de résultat qui représente les produits moins les charges.
  • Bénéfice net consolidé : Résultat de la société mère agrégé des résultats des filiales pour un groupe.
  • Bénéfice par action BPA ou earning per share EPS : Expression comptable du gain ou du profit. c’est le Bénéfice net sur le nombre d'actions.
  • Bénéfice net dilué : Suite à une augmentation de capital par exemple, le bénéfice par action est forcément revu à la baisse puisqu'il faut diviser le bénéfice en un plus grand nombre. On dit alors qu'il est dilué.
  • Bénéfice par action relué : Suite au rachat d'actions par la société par exemple, le bénéfice par action va augmenter étant donné qu'il sera redistribué sur un moins grand nombre d'action. On dit alors qu'il est relué.
  • Besoin en fonds de roulement Ou BFR : C'est le calcul du besoin de financement entre le moment où il faut régler les charges et celui où l'argent rentre. Il peut être négatif si les clients paient d'avance.
  • Bêta : Coefficient de sensibilité d’une action par rapport à un indice de référence.
  • Bilan : Inventaire en fin d'exercice qui indique ce que doit la société (passif) et ce qu'elle possède (actif).
  • Billet de trésorerie : Titre court émis par une entreprise et négociable sur le marché monétaire.
  • Bloc : On considère qu’une vente de bloc est réalisée à partir de 10.000 actions. Les blocs de titres s'échangent par un intermédiaire qui cherche la personne intéressée par cette transaction et la mène à bien. S'il s'agit d'un bloc qui peut entraîner la prise de contrôle de l'entreprise, le bloc est alors dénommé bloc de contrôle.
  • Blue chip : Terme américain pour désigner des valeurs à très gros volume d'échange, très apprécie du public. Les plus grandes capitalisations du monde sont ainsi surnommées.
  • Bon du trésor : Titre émis par le trésor public et destiné à opérer un financement à court terme.
  • Bond : Obligation en anglais.
  • Bon de souscription : Cette valeur donne le droit d’acheter une action à un prix préfixé pendant une certaine période.
  • Bourse des valeurs : Lieu où s’échangent par intermédiaire des sociétés de bourse, des valeurs mobilières (actions et obligations).
  • Broker : Société de bourse qui achète et vend des valeurs mobilières pour le compte de clients privés et institutionnels.
  • BTA : Il s’agit de bons de trésor assimilables. Ils sont réputés assimilables car chaque nouvelle tranche d’émission est rattachée à une tranche d’émission antérieure, les caractéristiques étant inchangées (valeur nominale, échéance, mode de remboursement et intérêts).
  • Bull : Ce terme définit un marché haussier.
  • Bulle financière : Situation dans laquelle les cours tendent à s’élever au-delà de ce qui serait justifié par les données réelles (les grandeurs économiques fondamentales) .
  • Bulles spéculatives : Il y a bulles spéculatives quand les anticipations des intervenants se basent sur les opinions des autres intervenants, eux-mêmes cherchant à deviner ce que vont faire les voisins...un jeu infini de miroirs. De fait il y a déconnexion avec la réalité du moment.
  • Business plan : Dossier qui regroupe les projets et investissements des entreprises avec les détails afin que le fonds d'investissement sollicité soit à même d'évaluer l'opportunité de soutenir cette action.
  • B.V.M.T : Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis. C’est une société anonyme qui gère le marché des valeurs mobilières, elle est régie par les règlements du C.M.F et par les dispositions du code de commerce. Son capital est souscrit par les intermédiaires en bourse, détenu à égalité par eux sauf dérogation spéciale.
  • CAF Capacité d'autofinancement : C’est la mesure de la capacité d'une société à investir sans faire appel à l'endettement ou à une augmentation de capital. Elle peut être calculée de deux façons :1) excédent brut d'exploitation + transferts de charges + autres produits d'exploitation - autres charges d'exploitation + produits financiers - charges financières + produits exceptionnels - charges exceptionnelles - participation des salariés - impôts sur les bénéfices.2) Résultat de l'exercice + dotations - reprises + VCEAC (valeurs comptables des éléments d'actifs cédés) - PCEA (produits des éléments d'actifs cédés) - quotes-parts des subventions virées au résultat.
  • Capitaux flottants : Gérés par des institutions financières, ils correspondent aux masses d'argent qui se déplacent d'un bout du monde à l'autre à la quête de la meilleure rémunération.
  • Capital risque : On appelle société de capital risque une société financière investissant dans des entreprises présentant des risques, dont la rentabilité est incertaine à court terme.
  • Capitalisation boursière : Elle s’obtient en multipliant le cours d’une société en bourse par le nombre d’actions qui composent son capital social. La capitalisation d’une place boursière totalise la valeur boursière des sociétés qui y sont cotées.
  • Capitalistique : Se dit d’une activité qui utilise, pour produire, une forte proportion de capital.
  • Capitaux permanents : C'est le total entre les capitaux propres et les dettes à long et moyen terme. Ils servent à financer l'entreprise sur le long terme.
  • Capitaux propres : Ou fonds propres ou encore situation nette ou actif net, correspond au total du capital et des réserves.
  • Carnet d’ordres : Regroupe les ordres à l'achat et à la vente sur la valeur concernée, on visualise les 5 meilleurs offres dans chaque sens, les ordres à tout prix.
  • Cash flow : Marge brute d’autofinancement . Correspond au résultat net une fois qu'on lui a retiré les dotations aux amortissements et provisions.
  • Certificat de dépôts : Titre court émis par les institutions financières et négociable sur le marché monétaire.
  • Certificat d’investissement : Produit financier, de famille des actions, créé dans les années 1980, titre négociable donnant droit à un dividende mais sans droit de vote.
    Les certificats d’investissement ne peuvent représenter plus du tiers du capital social et doivent être nominatif. Ils ne peuvent être cédé qu’en cas du succession, de donation ou d’opération de fusion.
  • Certification de qualité : Opération consistant à faire attester par un organisme tiers, la mise en place au sein d’une entreprise d’un système d’assurance qualité, conforme à des normes internationales (par exemple ISO900….).
  • Charges : Elles totalisent les frais d'une entreprise tels les achats de matières premières, les frais financiers et généraux, les salaires et les dotations aux amortissements et aux provisions.
  • Chartiste: Adepte de l'analyse technique par graphique.
  • Chaos déterministe : La théorie du chaos déterministe trouve des applications dans l’étude des fluctuations des cours de bourse. Dans ce cas, est mis en évidence des séries, des suites, ni stables, ni cycliques, mais bornées (bien qu’erratiques, elle ne divergent pas).
    Les cours de bourse dépendent des anticipations des agents : les baissiers vendent et les haussiers achètent. La proportion des uns et des autres détermine l’offre et la demande de titres et donc les cours. Mais les deux catégories interagissent par mimétisme : un baissier peut devenir haussier s’il constate que la proportion de haussier augmente, les anticipations de ces derniers ayant de fortes probabilités de devenir auto réalisatrice ; car le cours monteront si la proportion de ceux qui pensent qu’ils vont monter, et qui achètent, augmente. Mais la proportion des uns et des autres ne se stabilisant pas, le système est chaotique, et ses résultats sont erratiques mais bornés. Le modèle qui le représente est déterministe, non linéaire et récurrent.
  • Chevalier blanc : Entreprise alliée de la société qui doit faire face à une offre plus ou moins hostile de rachat. Son rôle va être de faire une contre offre.
  • Chevalier noir : Entreprise qui lance une offre publique d'achat ou d'échange hostile sur une société cotée.
  • Chiffre d’affaires : Indicateur important pour les entreprises commerciales ou industrielles, correspond aux ventes. Par contre les entreprises de certains secteurs, comme la finance, la publicité ou les services, on compare plutôt la marge brute ou le produit net bancaire.
  • Clôture : Fin des cotations qui intervient à 11h30 pour le marché en continu de la bourse de Tunis.
    C'est une clause de reprise qui autorise la réduction de l'offre des institutionnels et internationale afin de favoriser la tranche allouée aux personnes physiques et réciproquement lors d'une privatisation, d'une émission de titres ou d'une introduction.
  • Code de STICODEVAM : Code qui identifie les valeurs cotées à Tunis.
  • Collège du CMF : Il représente l’autorité habilitée à accomplir les missions du C.M.F ; il se compose du président et des membres du C.M.F.
  • Commissaire aux apports : Lors d'une augmentation de capital ou d'un rapprochement d'entreprises, il est chargé de veiller à la validité et à la régularité des apports.
  • Commissaire aux comptes : Le commissaire aux compte vérifie, sous sa responsabilité, la régularité des comptes de la société et leur sincérité conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueurs.
  • Comptabilité d’entreprise : Système d’évaluation régi par des normes conventionnelles et codifiées qui utilise le compte comme instrument de base. Elle est à la fois un outil et un en jeu ; un outil, parce qu’en donnant une image de la situation patrimoniale et des résultats de l’entreprise, elle est un instrument de gestion et de calcul économique à la disposition de ses dirigeants ; un enjeu, parce qu’elle fournit des informations à des agents qui cherchent à exercer un contrôle : le fisc, les banques, les créanciers, les actionnaires, les salariés….
  • Compte courant d’associé : Les associés prêtent de l'argent à l'entreprise sur un compte appelé compte courant d'associé. Ils peuvent récupérer cet argent à n'importe quel moment sauf lorsqu'ils se sont engagés à le laisser un certain temps et ces sommes sont alors passées au bilan en compte courant d'associés bloqué ce qui permet d'avoir une certaine garantie sur les engagements des associés à terme.
  • Compte d’épargne en actions (CEA) : Créé afin de pouvoir bénéficier d'une défiscalisation à l'investisseur qui s'engage à ne pas retirer son placement avant 5 ans, à partir du 1er janvier de l’année qui suit l’année d’ouverture du compte.
    Le titulaire du compte, soumis au régime réel d’imposition, bénéficie sous ces conditions d’une déduction de revenu imposable à concurrence de 50% de la somme investie, avec un plafond de cinq mille dinars par an, sous réserve évidemment que le minimum d’impôt soit acquitté.
  • Compte titres : Compte dans lequel sont répertoriés les titres que le client laisse en dépôt dans son établissement financier (intermédiaire financier) afin d'assurer la gestion des valeurs mobilières.
  • Comptes consolidés : Ce sont ceux de la société mère cotée (tête d'un groupe). Celle-ci peut être simple holding ou cumuler une activité propre et un rôle administratif de réunion des différentes filiales.
  • Compte à terme : Dépôt d'argent pour une durée et un taux fixés à l'avance.
  • Conglomérat : Groupe constitué d’entreprises aux activités diversifiées.
  • Conseil d’administration : Concerne la majeure partie des sociétés anonymes. Mais ce n'est pas la seule forme possible. Celles qui optent pour cette formule doivent réunir un conseil entre 3 et 12 membres dont un président nommé parmi les membres, pour 3 ans. Ce conseil convoque les assemblées et établit les comptes de chaque bilan.
  • Conseil de surveillance : Concerne la fraction des sociétés anonymes qui ont choisi la forme à conseil de surveillance et directoire. Dans ce cas, c'est le directoire qui a le pouvoir d'administration de l'entreprise et le conseil de surveillance, composé de 3 à 12 membres désignés par l'assemblée des actionnaires. Il a pour mission de contrôler l'action du directoire.
  • C.M.F (Conseil du marché financier) : Organisme administratif chargé de veiller à l’information des épargnants, à la protection de l’épargne et au bon fonctionnement du marché financier.
  • Consensus : Il est constitué par la moyenne d'estimation des entreprises cotées, réalisé par l'ensemble des analystes ou l'ensemble d'investisseurs qui votent à ce propos. Il est largement diffusé sur les sites portails, les courtiers ou les journaux à caractère financier.
  • Conservation : Ce terme recouvre deux choses : d'un côté le montant total des titres en dépôt chez un intermédiaire et sur lequel il se rémunère et, de l'autre, l'action de conserver les titres mis en compensation.
  • Consolidation des cours : Les investisseurs prenant leurs bénéfices, les cours se replient après une forte hausse, on appelle cette phase consolidation des cours.
  • Consolidation de la dette : Opération consistant, pour une entreprise, à obtenir la transformation de tout ou partie de sa dette en une autre dette dont les échéances sont reportées dans le temps. Une entreprise consolide sa dette lorsqu’elle obtient un rééchelonnement de ses remboursements.
  • Continu : La cotation en continu (transactions ininterrompues de 10h à 11.30 sur le bourse de Tunis).
  • Contrat d’animation : L'intermédiaire s'engage par contrat envers la bourse de Tunis à assurer par des interventions la contrepartie des titres pour que les investisseurs trouvent constamment un marché liquide.
  • Contrepartie : Que ce soit dans le cadre de contrats d'animation de marché ou pour satisfaire le client, c'est le rôle des teneurs de marché de trouver toujours une contrepartie aux ordres passés afin qu'ils puissent être exécutés.
  • Correction des cours : Intervient souvent après une longue période de hausse, les cours baissent assez fort mais, moins que lors d'un krach.
  • Corrélation : Variation simultanée de deux variables dans le même sens ou en sens opposés. L’intensité de la liaison entre les deux variables est mesurée par le coefficient de corrélation qui peut varier entre –1 et +1. Plus la valeur de ce coefficient est proche de 1, plus les variables sont fortement corrélées.
  • Cotation : La cotation d'une action se fait selon le principe de l'offre et de la demande :
    Le cours d'une action baisse s'il y a plus d'offres (vendeurs) que de demandes (acheteurs)
    Le cours d'une action monte s'il y a plus de demandes que d'offres.
  • Cote : Elle regroupe les cours de la bourse sur les différents marchés.
  • Coup d'accordéon : Afin d'intégrer de lourdes pertes les entreprises peuvent effectuer ce qui est appelé coup d'accordéon de façon imagée. Tout d'abord, elle réduit la valeur nominale des actions en faisant entrer des réserves à la place des pertes puis, elle augmente à nouveau le capital souvent jusqu'à un niveau similaire au départ en injection l'équivalent en argent frais. Ceci a pour but notamment de ne pas faire apparaître la perte de plus de la moitié du capital social.
  • Coupon : Somme d'argent payée au porteur d'une obligation et correspondant aux intérêts du titre fixés lors de l'émission.
  • Coupon couru : Fraction du coupon acquise "prorata temporis" depuis la date de détachement du dernier coupon.
  • Courbe des taux : Le principe de la courbe des taux veut habituellement que les taux longs soient supérieurs à la courbe des taux courts, étant donné que sur le long terme, l'inflation peut reprendre et l'emprunteur peut devenir insolvable ou les prix augmenter et le risque est donc plus grand. Cependant suivant la conjoncture cette situation peut s'inverser lorsque par exemple on se retrouve dans une période où l'inflation baisse et dans ce cas, les deux courbes s'inversent.
  • Cours d'ouverture : Premier cours établi en début de la séance de bourse.
  • Courtage : Rémunération des sociétés de bourse et des banques pour l'exécution des opérations boursières.
  • Courtier : Un courtier est un établissement financier servant d'intermédiaire entre un investisseur et un marché. Agréé par le conseil du marché financier (CMF), il place les ordres qu'on lui a transmis sur le carnet d'ordres dudit marché et communique à l'investisseur l'état d'avancement de son ordre. Payé à la commission (courtage).
  • Coût d'opportunité : Le coût d'opportunité d'une ressource (argent) dans un emploi quelconque (achat de terrains) équivaut au gain maximum que l'on aurait pu obtenir dans le meilleur emploi alternatif possible (placement sur le marché financier).
  • Couverture : Dépôt de garantie nécessaire à la réalisation d'opérations sur le marché à Règlement Mensuel. Il peut être constitué en espèces, en obligation ou en actions.
  • Créance : En majorité composées des ventes ou des prestations de service non encore encaissées.
  • Créance irrécouvrable : Créance qui ne sera jamais réglée. L'entrepreneur constitue une provision pour client douteux dès qu'il a la certitude que la dette sera impayée.
  • Crédit d'impôt : Somme que le contribuable peut déduire du montant de son impôt à payer. Le principal crédit d'impôt, l'avoir fiscal, concerne les dividendes d'actions
  • Crise financière : Altération de tout ou partie du système financier. On distingue différentes formes de crises financières qui peuvent s'additionner. Les krachs boursiers(effondrement des cours), les crises de solvabilité(la défaillance d'emprunteurs : les Etats), les crises bancaires et les crises de change(effondrement des cours d'une ou plusieurs monnaies)
    Croissance : Augmentation soutenue, pendant une période longue, des indicateurs de performances. Il est importe de distingue plusieurs notions :
    Croissance et expansion : Si le cadre temporel de la croissance est le long terme, celui de l'expansion est le court ou moyen terme
    Croissance et développement : Certains auteurs qualifient la croissance de phénomène quantitatif et le développement de phénomène qualitatif
    Croissance équilibrée/déséquilibrée.
  • Croissance interne/externe : La croissance est dite interne lorsque l'unité de production étend sa capacité de production en créant elle-même ou en acquérant des actifs physiques ou immatériels. Elle est dite externe lorsque l'entreprise devient propriétaire ou prend le contrôle d'unités de production qui existent déjà (par fusion, absorption, etc..)
  • Date de valeur : Date de la prise d'effet de l'acte bancaire considéré.
  • Day trader : Négociateur à la journée qui effectue des aller-retour quotidiens en recherchant de nombreuses petites plus-values.
  • Décote sur actif net : Surtout utilisée pour les sociétés immobilières ou ayant des actifs immobiliers conséquents, elle consiste à l'évaluation précise des valeurs d'actif. Cette réévaluation est divisée par le nombre d'actions et le cours est ensuite divisé par le chiffre trouvé. Si le chiffre final est inférieur à 1 on est en face d'une décote dans le cas inverse, à une surcote.
  • Defeasance : Il s'agit d'une technique financière permettant à une entreprise de payer ses dettes indirectement : les dettes sont sorties du bilan et compensées par une sortie d'actifs ou de liquidités moins élevée que la dette et ensuite placés afin de parvenir à une somme équivalente et continue à payer par ailleurs l'intérêt de la dette.
  • Dégagements : Terme utilisé pour nommer les mouvements massifs de titres à la vente qui entraîne la chute des cours.
    Il est égal à la durée nécessaire pour rentrer dans sa mise. Plus il est faible, plus la valeur est bon marché et inversement.
  • Délai de règlement : Les achats et les ventes de titres au comptant, entre intermédiaires en bourse, donnent lieu à règlement des capitaux et à livraison des titres au maximum 2 jours de bourse après la négociation.
  • Délit d'initié : Le CMF sanctionne ce genre d'indélicatesse qui consiste à utiliser une information confidentielle et privilégiée dans un but d'enrichissement personnel en bourse.
  • Dénouer une position : Dans un même mois boursier, pour l'acheteur cela consiste à vendre les titres qu'il vient d'acheter et pour le vendeur l'achat des titres vendus.
  • Désintermédiation : Recul de l'activité bancaire traditionnelle ( collecte de dépôts et octroi de crédits). Les banques accentuent leurs interventions sur les marchés financiers et réalisent des marges sur commissions sur d'autres opérations.
  • Déréglementation : Suppression progressive de règles, fixées par les pouvoirs publics, qui encadrent l'activité de secteurs économiques.
  • Détachement d'un dividende ou d'un coupon : Façon imagée qui rappelle qu'auparavant les titres étaient sur papier et les coupons ou dividendes étaient réellement découpés pour toucher cette rémunération.
  • Dettes : Inscrites au passif du bilan, les dettes constituent un financement de la société à court terme et à long terme. Le court terme correspond à des règlements fournisseurs, des charges sociales et des impôts et taxes. Le long terme correspond à des emprunts pour financer les actifs et les acquisitions.
  • Déviation : Les cours reviennent toujours à la tendance générale, donc la déviation mesure le potentiel de réaction technique.
  • Dilution : Lorsque le capital augmente (par émission d'actions, conversion d'obligations ou exercice de bons de souscription), mécaniquement, le bénéfice par action diminue, ce résultat est appelé dilution.
  • Directoire : Une forme différente du conseil d'administration classique, représentée par un directoire et un conseil de surveillance. Le directoire est composé de 5 membres maximum, nommés pour 4 ans par le conseil de surveillance et le représentant légal est alors le président du directoire.
  • Discount broker : Courtier qui casse les prix sur les frais de courtage en bourse mais offre en contrepartie moins de conseils et des services réduits.
  • Divergence : Comportement en analyse graphique qui s'éloigne de l'indicateur de référence et annonce un probable retournement de tendance.
  • Diversification : Pour diminuer le risque de pertes on diversifie les produits composant son patrimoine. Il existe 5 grands types de diversification ; diversification des règles et des signaux, diversification des marchés, diversification géographique, diversification temporelle et diversification des outils.
  • Dividendes : Partie du bénéfice d'une société distribuée à l'actionnaire. Le montant est arrêté chaque année par l'assemblée générale sur proposition du conseil d'administration, pour en bénéficier il faut détenir l'action un jour avant le détachement du coupon. Selon la politique de distribution de la société, ils reçoivent une fraction plus ou moins importante. Le dividende peut également être versé sous forme d'actions. Les modalités de paiement sont souvent laissées à la discrétion de l'actionnaire qui peut donc parfois choisir entre espèces et titres.
  • Dotation aux amortissements : Des sommes sont inscrites au bilan sous cette appellation pour faire face au remplacement prévu de matériels, dû à l'usure et à l'obsolescence. Ces sommes peuvent être fixes (amortissement linéaire) ou dégressives (amortissement dégressif), suivant la nature du bien à amortir.
  • Dotation aux provisions : Des sommes sont inscrites au bilan sous cette appellation pour faire face à des dépenses prévues : pour la dépréciation d'éléments d'actifs (immobilisations, stocks et en-cours, comptes de tiers, comptes financiers), pour risques et charges (pour litiges, pour garanties, pour pertes de change, pour impôts).
  • Droits de garde : Frais facturés au client pour la tenue de son compte-titres. Les droits de garde représentent le coût dont doit s'acquitter le propriétaire d'une valeur mobilière pour dédommager les frais d'hébergement du titre. Même s'il n'a plus d'existence physique, un titre financier garde une trace stockée chez un intermédiaire appelé compensateur.
  • Droit d'attribution : En cas d'attribution gratuite, on détache un droit d'attribution des actions anciennes. N droits permettent d'obtenir une action gratuite.
  • Droit de préemption : Accord préalable entre actionnaires qui donne droit à l'un de racheter les actions de l'autre si celui-ci venait à vendre afin de laisser le capital partir entre les mains d'investisseurs extérieurs.
  • Droit de souscription : En cas d'augmentation de capital, on détache un droit de souscription de l'action ancienne. Avec N droits, on peut acquérir une nouvelle action au prix fixé dans les modalités d'émission. L'émetteur peut offrir aux actionnaires une possibilité de souscription à titre irréductible pour une partie des actions nouvelles. Pour le reste, la demande pourra faire l'objet d'une réduction. On parle alors de droit de souscription à titre réductible.
  • Droit de vote : A chaque action ordinaire est attachée un droit de vote. Celui-ci donne la possibilité de voter lors des assemblées d'actionnaires. Quand les statuts le stipulent, le droit de vote peut être doublé pour ceux qui détiennent leurs titres depuis au moins deux ans. Les actions à dividende prioritaire et les certificats d'investissement sont dépourvus de droit de vote.
  • Droit préférentiel : Il s'agit de donner préférence aux anciens actionnaires quant à la souscription où à l'attribution des actions nouvelles proposées.
  • Droits de sortie (entrée) : Correspondent à des frais à acquitter pour le rachat(entrée) de parts de certains OPCVM.
  • Duopole : Situation de marché boursier résultant de la confrontation de deux offreurs et de nombreux demandeurs.
  • Duopsone : Situation de marché boursier résultant de la confrontation de nombreux offreurs et de deux demandeurs.
  • Duration : Durée de vie moyenne pondérée d'une obligation.
  • EBE (Excédent brut d'exploitation) : Mesure du profit qui correspond au solde du compte d'exploitation (ce solde mesure ce qui reste après rémunération des salariés et versement des impôts).
  • EBIT : Earning Before Interest and Taxes, profit avant charges financières et taxes.
  • EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization ou Excédent Brut d'Exploitation) : Il correspond à la valeur ajoutée moins les frais de personnel et des impôts. L'EBITDA exprime le montant des ressources que l'entreprise tire de son cycle d'exploitation.
  • Ecart type : Mesure la dispersion d'une variable autour de sa moyenne.
  • Echelons de cotation : Le pas de cotation précise le nombre et l'échelonnement des décimales avec lequel la cotation est affichée.
  • Economie d'endettement : Etat d'un système financier qui se caractérise par la prédominance de l'intermédiation bancaire et par la nature administrée des taux d'intérêt, par opposition à l'économie de marchés financiers.
  • Effet balançoire : Lien entre la variation des taux d'intérêt et la valeur des obligations. Lorsque les taux d'intérêt augmentent, les cours des obligations émises antérieurement tendent à baisser parce que les nouvelles obligations ont un meilleur rendement et sont, par conséquent, plus demandées. Inversement, toute baisse des taux s'accompagne d'une hausse des cours des obligations précédemment émises à taux plus élevé.
  • Effet de cliquet : Permet de garder le bénéfice de la valorisation précédente indépendamment de la variation à la hausse où à la baisse des cours futurs.
  • Effet de levier : Conséquence positive (ou négative) de l'endettement sur la rentabilité des capitaux propres de l'entreprise.
  • Effet de seuil : On parle d'effet de seuil lorsque l'existence d'un seuil provoque une modification du comportement des boursicoteurs.
  • Effet prix : En analyse financière, cela correspond au pourcentage d'augmentation sur le chiffre d'affaires dû à la hausse des prix et non à l'augmentation des ventes.
  • Effet volume : En analyse financière, cela correspond au pourcentage d'augmentation des ventes dû à l'augmentation des volumes de ventes et non à la hausse des prix par exemple.
  • Effritement des cours : Mouvement qui peut durer assez longtemps contrairement au phénomène de correction ou à un krach mais de moindre ampleur.
  • Elasticité : Désigne la variation relative d'une grandeur (effet) par rapport à la variation relative d'une autre grandeur (cause).
  • Elévation du nominal : Consiste à inclure des réserves dans le capital en laissant inchangé le nombre d'actions ce qui remonte mécaniquement leur cours et satisfait pleinement les investisseurs.
  • Emetteur : Société qui s'introduit en bourse, lance une augmentation de capital ou établissement qui lance un emprunt obligataire en faisant appel public à l'épargne.
  • Emprunt : Opération par laquelle une personne, une société ou l'Etat se procure une somme d'argent moyennant le paiement d'un taux d'intérêt et le remboursement à une ou plusieurs dates fixées à l'avance (ou échéance).
  • Emprunt obligataire : Emis par des états, des entreprises publiques (peu de sociétés privées) ou des collectivités, c'est un emprunt matérialisé par des obligations.
  • Endettement : Ensemble des dettes à court, moyen et long terme d'un agent économique (aussi bien financières que d'exploitation ou hors exploitation).
  • Entreprises publiques : Entreprises du secteur marchand contrôlées par l'Etat (détention de la totalité ou de la majorité du capital). Elles se distinguent des administrations publiques.
  • EV ( Entreprise Value) : Capitalisation boursière + dettes financières nettes. Permet de comparer des entreprises qui ont des niveaux de dettes très différents. Facilite les comparaisons boursières internationales.
  • Entreprise value/sales ou EV/SALES : Ratio représentant la valeur intrinsèque d'une entreprise divisée par son CA. Ce ratio désigne donc la valeur de marché pour chaque unité monétaire de CA généré.
  • Enveloppe : C'est la zone qui entoure la moyenne mobile, l'enveloppe se calcule avec un pourcentage de part et d'autre de cette moyenne mobile en fonction du caractère de chacun, plus l'enveloppe est large plus le filtrage des faux signaux est important.
  • Epargne : Partie du revenu qui, pendant une période donnée, n'est pas consacrée à la consommation.
  • Escompte, réescompte, taux d'escompte : Opération de crédit résultant de l'achat d'un effet de commerce par une banque à un client. Le prix payé par la banque correspond à la valeur de l'effet de commerce, déduction faite de l'agio. Le taux d'intérêt s'appelle le taux d'escompte. la banque peut à son tour se refinance, c.a.d obtenir des liquidités, en cédant l'effet à la banque centrale : c'est le réescompte.
  • Estimation de résultat ou de bénéfice : Calcul d'analyse financière qui fait du prévisionnel afin de déterminer la probabilité de résultat ou de bénéfice.
  • Ethique : Ensemble de principes d'action pour un individu ou une organisation qui repose sur un système de valeurs. C'est ainsi que se développent les fonds éthiques qui sélectionnent les placements financiers en fonction de critères, tels que la nature des produits, la protection de l'environnement, la prohibition du travail des enfants…
  • Etre collé : Position d'attente forcée d'un investisseur qui attend un rebond pour sortir.
  • Exécuter un ordre : Action de faire aboutir un ordre passé en bourse.
  • Exercice (comptable) : Laps de temps pendant lequel sont comptabilisées les recettes et les dépenses. Pour les entreprises, l'exercice comptable, qui sépare deux bilans, est égale à douze mois, sans qu'il y ait obligation de le faire correspondre à l'année civile.
  • Exercice d'un bon : Cela consiste à souscrire une action nouvelle au prix d'exercice proposé.
  • Extrapolation : Opération fréquemment utilisée en prévision et qui consiste à calculer la valeur d'une variable à partir des tendances constatées dans le passé.
  • Facial : Le taux de rendement facial est le taux de rendement nominal. Appliqué à la valeur de l'obligation, il sert à calculer l'intérêt à servir à l'obligataire.
  • FCP (Fonds Commun de Placement) : Portefeuille de valeurs mobilières en copropriété, géré par une société de gestion. En pratique, un FCP a les mêmes avantages que les Sicav. Un FCP n'a pas de personnalité morale et est soumis à la réglementation des OPCVM. C'est un portefeuille de titres géré par un professionnel et proposé par un établissement financier ou une banque. Le souscripteur, qui détient l'équivalent d'une tranche de portefeuille, peut entrer et sortir aisément du FCP.
  • Filiale : Société dont le capital est détenu à plus de 50% par une autre société dite société mère. La première détient souvent l'activité et la seconde est sous forme de holding mais, la filiale peut être à son tour la société mère d'une autre société qu'elle détient et qui devient sa filiale. Dans ce cas la société mère au cœur de l'organigramme est appelée société tête de groupe.
  • Financement : Action de fournir l'argent nécessaire à la réalisation d'une opération économique. Pour une entreprise, le financement peut se faire à partir des bénéfices réalisés antérieurement (autofinancement). En faisant appel au marché financier (émission d'actions ou d'obligations), on parle de financement direct ; ou au crédit bancaire, il s'agit alors de financement indirect, par intermédiation.
  • Fixing : Cotation réalisée par ordinateur qui rapproche en une fois tous les ordres accumulés pour calculer un cours d'équilibre. C'est le cours de fixage. Le fixing a lieu deux fois par jour en règle générale.
  • Flottant : Fraction du capital d'une société cotée détenue par le public. Plus cette partie est grande, moins l'entreprise est contrôlée par un noyau d'investisseurs fixe et elle peut alors être la cible d'une offre publique.
  • Fluctuations : Irrégularités de l'évolution des cours en bourse au cours du temps. Sans que cela soit une règle générale, le terme fluctuations suggère des mouvements alternés ascendants et descendants, soit en valeur absolue, soit en valeur relative. Ces mouvements affectent aussi bien le court terme que les moyen, et long termes. Quant les fluctuations des cours obéissent à une certaine régularité (périodicité des phases ascendantes et descendantes), il s'agit de cycles économiques.
  • Fondamentaux : En analyse fondamentale, cela correspond aux éléments propres à l'entreprise, comme sa structure financière, ses associés, ses bilans, les résultats et la stratégie adoptée.
  • Fonds communs de créances : Le FCC est une copropriété ayant pour objet unique l'acquisition de créances saines détenues par les banques ou d'autres organismes, en vue d'émettre des parts représentatives de ces créances.
  • Fonds de garantie : Le fonds de garantie de marché est crée par les intermédiaires en bourse et alimenté par leurs contributions, ce fonds est exclusivement destiné à garantir entre eux la bonne fin des transactions sur le marché. Le fonds n'intervient qu'à la suite d'une défaillance espèces définitive. Le fonds se substitue à l'intermédiaire défaillant pour liquider, dans les meilleurs délais, l'ensemble de ses positions (espèces et titres).
  • Fonds de pension : Correspondent à des fonds investis par les entreprises pour ses salariés afin de leur constituer une retraite. C'est une formule prisée aux USA et dans les pays anglo-saxons.
  • Fonds de roulement : C'est la différence entre les ressources stables (y compris amortissements et provisions) et les emplois stables qui en théorie devrait être positif afin d'assurer une autonomie à l'entreprise. Le fonds de roulement net global (ou FRNG) sert à financer les besoins en fonds de roulement.
  • Fonds propres : Le total des actifs possédés par une société moins l'ensemble des dettes.
  • Force relative : En analyse technique qui compare la valeur à son indice de référence afin de déterminer son anticipation par rapport au reste du marché.
  • Fourchette de cours : Fourchette entre le cours relevé dans le carnet d'ordres entre le meilleur cours de vente et le meilleur cours d'achat.
  • Fourchette des prix moyens pondères : Elle est calculée entre la moyenne pondérée de tous les achats du carnet et par ailleurs de toutes les ventes du carnet en volumes affichés.
  • Frais de bourse : Ils sont de plusieurs types : frais de courtage au pourcentage ou au forfait, droits de garde et éventuellement frais de transmission d'ordre.
  • Frais de gestion : Correspondent à la commission de l'intermédiaire pour sa gestion sur les OPCVM.
  • Frais de portage : Intérêts d'un emprunt pour acquérir une participation dans une société ou la moins-value réalisée sur cette participation.
  • Frais financiers : Pertes de change ou intérêts sur endettement quel que soit son terme.
  • Franchissement de seuil : Les seuils de contrôle de société à 5, 10, 20, 33, 50 et 67% doivent être déclarés lorsqu'ils sont franchis auprès des autorités boursières qui l'annoncent ensuite officiellement à la communauté financière.
  • Front office : Commerciaux d'une salle de marché, analystes financiers affectés à la vente, en bref, tous ceux qui travaillent sur l'exécution des ordres de la clientèle.
  • Fusion : Elle est le résultat du rapprochement de deux ou plusieurs sociétés qui mettent en commun leur patrimoine et leurs activités. Il s'agit d'une fusion partielle ou d'un apport partiel d'actif lorsque seule une partie des actifs est apportée. Lorsque l'une des sociétés disparaît (est absorbée) suite au rapprochement, on parle de fusion-absorption. Les droits des actionnaires de la société absorbée sont échangés contre les nouveaux titres créés par augmentation de capital en nature de la société absorbante.
  • Future : Contrat à terme.
  • Gap (window) : Ecart apparaissant entre le cours de clôture et celui d'ouverture de la séance de Bourse suivante. Le GAP signifie aussi les trous où le marché n'a pas connu de cotation , c'est donc une discontinuité dans l'évolution des cours. La légende veut qu'un Gap soit toujours comblé, en fait tout dépend du type de Gap rencontré.
  • Garantie des investisseurs : Afin de protéger au mieux les investisseurs contre les faillites d'intermédiaires, chaque membre du marché a l'obligation d'adhérer à un système de garantie.
  • Gearing : Taux d'endettement, mesuré par les dettes financières nettes/fonds propres.
  • Gestionnaire (d'un fonds commun de placement) : Le gestionnaire est une société anonyme ayant pour objet unique la gestion de fonds. Il et assure la gestion du fonds pour le compte des porteurs de parts, en conformité avec les disposition du code des organismes de placement collectif. Dans ce cadre, il représente les porteurs de parts dans toute action en justice, ainsi que pour tous les actes intéressant leurs droits et obligations et il exerce, en particulier, les droits attachés aux valeurs mobilières comprises dans le fonds.
  • Gestion alternative : Techniques de toutes sortes pourvu que le but soit atteint : faire le plus de performances possibles. Les fonds à caractère spéculatif en font partie.
  • Gestion collective : Nom donné à la gestion opérée dans le cadre d'OPCVM.
  • Gestion de portefeuille : Il n'y a pas une technique en la matière mais, plutôt des investissements multiples et qui font écho aux desiderata d'un individu. Ainsi, la durée peut être courte ou longue ou une partie d'une sorte, une partie d'une autre, la somme varier du simple à l'infini, les types de support en fonction des convictions de chacun etc. Le but est de tenter de répondre à l'attente de l'individu : lui assurer des revenus, préparer un autre investissement ou encore dégager le plus de plus-values possibles.
  • Gestion indicielle : Gestion qui consiste à gérer en tentant de reproduire la composition d'un indice soit en achetant les valeurs qui le composent en tenant compte de leur poids dans l'indice ou encore de se servir des supports tels les produits dérivés pour y parvenir.
  • Gestion quantitative : Elle est réservée aux professionnels et repose sur des modèles mathématiques tenant compte des chiffres clefs économiques qui aboutissent au choix de telle valeur par rapport à d'autres.
  • Gisement : C'est aussi le nom donné au panier d'obligations ayant de semblables caractéristiques au contrat de taux qu'il reflète.
  • Gouvernance : Mode de contrôle, d'organisation, de coordination et de régulation s'exerçant au sein d'entités économiques. Il existe des mécanismes de gouvernement internes (rôle des actionnaires à travers l'assemblée générale et le conseil d'administration) et externes (environnement légal, réglementaire…).
  • Groupe : Ensemble de société dépendant d'un centre de décision qui définit les orientations stratégiques. Au sens strict : le groupe comprend une société mère et ses filiales directes ou indirectes. Au sens large : le groupe comprend la tête de groupe et les entreprises dépendantes, que les relations de dépendance soient financières, commerciales, technologiques ou personnelles, etc.
  • Groupe de cotation : La cote tunisienne est divisée en trois groupes de cotations : actions, obligations et le groupe des droits.
  • Hiérarchie des taux : Structure des taux d'intérêt qui veut que, sauf anomalie, les taux court terme soient inférieurs aux taux long terme, conformément à la durée d'immobilisation des capitaux.
  • Holding : Société de portefeuille qui détient et gère des participations dans plusieurs entreprises afin d'orienter leur activité en fonction de la stratégie du groupe. Forme que peut prendre une société mère pour contrôler un groupe d'entreprise.
    Il est difficile d'évaluer une société holding puisque celle-ci n'est pas le reflet son activité mais de celle d'un groupe. On distingue les holdings financiers qui cherchent avant tout des revenus et investissent donc dans des secteurs qui peuvent être très différents, des holdings familiaux qui sont le reflet d'actionnaires majoritairement issus d'une même famille et qui administre des biens issus de cette famille dans une ou des sociétés filiales. Tandis que les holdings industriels tentent eux de gagner des parts de marché en regroupant au sein d'un groupe des sociétés complémentaires ou d'un même secteur qui leur donnera plus de force à travers leur alliance.
  • Hors bilan : Peuvent s'y retrouver des créances ou des dettes hors bilan comme des contrats non réalisés qui ont donné lieu à des pénalités ou d'autres exemples du même type.
  • Hors cote : Comprend toutes les valeurs en dehors de la cote de la bourse et faisant appel public à l'épargne.
  • Hypothèque : Garantie réelle établie au profit d'un créancier sur un bien appartenant à son débiteur. Si la créance n'est pas remboursée à l'échéance prévue, celui qui détient l'hypothèque peut faire procéder à la vente du bien et se rembourser en priorité.
  • Immobilisations : Elles se découpent en immobilisations corporelles, en immobilisations incorporelles et en immobilisations financières. Les immobilisations corporelles qui sont composées des constructions, terrains, outillages ou équipements industriels et les titres de participation ; ce sont celles sur lesquelles l'entreprise exerce un droit de propriété. Les immobilisations incorporelles contiennent des éléments qui sont amortis dans les plus brefs délais quand c'est possible (frais d'établissement, de recherche et de développement, brevets, licences, marques, droit au bail). Les immobilisations financières quant à elles sont regroupées dans les participations et créances rattachées à des participations et dans les autres immobilisations financières dont les dépôts et cautionnement.
  • Immatriculation (au registre du commerce) : S'inscrire au registre du commerce. La société doit être immatriculée au registre du commerce du tribunal de son siège social dans un délai d'un mois à compter de sa constitution. L'immatriculation se fait part le dépôt des statuts de la société et des documents prévus par la loi relative au registre de commerce.
  • Impôts sur les sociétés : C'est l'impôt qui est assis sur les bénéfices réalisés en par une entreprise, qu'ils soient distribués ou non.
  • Incorporation des réserves : C'est l'opération qui vise à intégrer une partie des réserves d'une entreprise dans son capital soit en élevant la valeur du nominal des actions déjà existantes ou en en créant de nouvelles au nominal identique à celui des anciennes.
  • Indexé : Qui fait référence à un indicateur, c'est à dire dont l'intérêt suit par exemple l'inflation.
  • Indicateurs de gestion : Informations, généralement chiffrée, qui permet de suivre un paramètre de la gestion d'une entreprise comme la production, la valeur ajoutée, la rentabilité etc.
  • Indicateurs boursier : Indicateurs synthétiques représentatifs du cours des actions sur les marchés boursiers. Ils se différencient par leur champ - nombre et nature des valeurs prises en compte - et par leur mode de calcul.
    Ces indicateurs permettent de mesurer les performances boursières des investisseurs et des gestionnaires de portefeuilles.
  • Indices sectoriels : Ils composent les grands secteurs comme l'industrie, les services et les finances et tentent de suivre de près les performances de tel ou tel sous-secteur.
  • Inflation : Déséquilibre économique se traduisant par une hausse continue du niveau général des prix. Les types d'inflation sont nombreux : l'inflation monétaire trouve son origine dans l'émission excessive de monnaie ; l'inflation par la demande provient de l'excès de la demande sur l'offre ; l'inflation par les coûts situe l'origine de l'inflation dans un déséquilibre de la formation des prix au sein de l'entreprise.
  • Intégration globale : En analyse financière, cela relève de la consolidation des comptes entre la société mère et ses filiales en tenant compte des éléments globaux : bilans et résultats du groupe.
  • Intégration proportionnelle : En analyse financière c'est une autre méthode de consolidation des comptes qui consiste en une intégration au pourcentage des filiales au sein de la société mère.
  • Institutions financières : Secteur institutionnel regroupant les unités institutionnelles résidentes dont la fonction principale est de financer - collecter, transformer, répartir des moyens de financement- et/ou de gérer des produits financiers.
  • Intensité capitalistique : Dont les activités nécessitent de forts apports en capitaux.
  • Intérêt/taux d'intérêt : Rémunération du capital prêté, versé par l'emprunteur au prêteur ; il est fixé lors de la conclusion de contrat comme un pourcentage du capital prêté. On dénombre une grande variété de taux d'intérêt qui se différencient en fonction de la longueur du crédit (long-court terme) et de la nature des circuits de financement (marché monétaire ou marché financier).
  • Intérêts minoritaires : Intérêts des entreprises filiales qui doivent être distingués de ceux de la société mère.
  • Intermédiation : Situation dans laquelle une institution financière collecte des ressources auprès de ceux qui ont des excédents et effectue des prêts au profit de ceux qui ont des déficits. L'intermédiation se distingue du courtage. Le courtage, en matière financière, consiste à mettre en relation, moyennant une rémunération, l'acheteur et le vendeur d'un titre.
  • Intraday : Opération d'aller-retour dans la même journée comme sa traduction l'indique.
  • Introduction en bourse : Opération par laquelle une entreprise fait admettre ses actions à la cotation sur le marché financier en passant par la conseil du marché financier. Les raisons de cette opération sont divers : accéder à de nouvelles ressources de financement, donner une notoriété à la société, ouvrir le capital à des actionnaires nouveaux.
  • Investissement : Au sens large, l'investissement est l'engagement du capital dans le processus de production.
  • Investisseurs industriels et financiers : Cela correspond à l'engagement de capitaux pour en retirer des bénéfices ultérieurs soit à travers de son outil industriel, soit au travers de ses participations financières.
  • Investisseurs institutionnels : Ensemble d'intervenants sur le marché boursier (banques, compagnie d'assurances, caisses de retraites, SICAV et fonds commun de placement, fonds de pension, …) qui recherchent une rentabilisation de leur portefeuille, mais qui peuvent être conduits à intervenir, à la demande des pouvoirs publics, pour régulariser le marché.
  • Jeton de présence : Rémunération des membres des conseils d'administration des sociétés par actions, allouée pour leur participation à ces conseils.
  • Joint-venture : terme anglais ; littéralement " entreprise risquée en commun ", co-entreprise.
    Filiale commune à deux ou plusieurs entreprises indépendantes et créée d'un commun accord, sans qu'aucune ne la domine quel que soit le montant de sa participation. Cette technique financière est souvent utilisée dans le cadre d'un coopération économique internationale.
  • Jouissance : Date à laquelle l'investisseur touchera un dividende.
  • Krach : Effondrement brutal et général des cours des valeurs mobilières sur le marché boursier ; sa durée est variable (plusieurs jours, plusieurs mois..) et le niveau antérieur des cours n'est pas retrouvé rapidement.
  • LBO : Leverage buy out. Cela correspond à l'acquisition d'une entreprise en combinant l'apport des dettes et des fonds propres.
  • Lever des capitaux : Procéder à une augmentation de capital ou à un emprunt obligataire afin de faire appel à l'épargne publique.
  • Ligne d'un portefeuille : Titres d'une même valeur détenus en portefeuille acquis en un ou plusieurs achats.
  • Liquidité : Aptitude d'un actif à être convertible en moyen de règlement, à bref délai et sans coût. Les différents actifs se caractérisent ainsi par une liquidité plus ou moins grande ; la monnaie constitue, par définition, un actif parfaitement liquide, les comptes d'épargne à vue présentent une liquidité moindre. Certains actifs sont illiquides (immeubles), dans la mesure ou leur conversion en monnaie exige du temps et peut impliquer une perte en capital.
  • Liquidité bancaire : Ensemble des actifs détenus par les banques qui peuvent servir aux règlements entre la banque et l'extérieur : règlements interbancaires, règlements avec le trésor, opérations sur devises.
  • Liquidité d'un marché : Reflète l'état d'un marché capable d'exécuter des ordres importants en tenant compte de la rapidité des transactions et sans déstabiliser celui-ci.
  • Liquidité relative : Rapport du nombre d'actions échangées annuellement sur le nombre d'actions du capital ; calcul rapproché entre les valeurs afin de déterminer les valeurs qui s'échangent le plus facilement.
    Un titre a une bonne liquidité lorsque la quantité de transactions quotidiennes le concernant est importante.
  • Liquidité d'un portefeuille : Partie d'un portefeuille représentant l'argent ou les placements d'attente à court terme et qui permettent le moment venu d'investir. Il est toujours bon de maintenir ainsi une certaine marge de manœuvre sur le compte titres pour être prêt à saisir les opportunités sur les marchés.
  • Livraison : Opération qui consiste à transférer les titres qui ont changé de mains. Opération du vendeur qui apporte effectivement les titres qu'il s'est engagé à transmettre à l'acheteur.
  • Loyer de l'argent : Synonyme de taux d'intérêt.
  • Mandat de gestion : Autorisation écrite délivrée par une personne à son intermédiaire financier. Elle donne la responsabilité de gérer librement un portefeuille de valeurs mobilières sous réserve de respecter les conditions fixées par le contrat.
  • Mandataire en justice : Personne mandatée par voie judiciaire pour assurer la gestion temporaire d'une société qui connaît des difficultés financières importantes.
  • Mandat de vote : Formulaire à retirer auprès de l'entreprise cotée lorsqu'un actionnaire veut se faire représenter lors de votes d'assemblées.
  • Manipulation des cours : Manipulation condamnée par la CMF qui consiste par exemple à faire courir des rumeurs sur une entreprise ou à donner de fausses informations à ce sujet afin d'atteindre un prix intéressant pour l'action.
  • Marché : Lieu de rencontre, souvent virtuel, entre un acheteur et un vendeur afin d'échanger des valeurs mobilières.
  • Marché en continu : Marché sur lequel les cotations ont lieu sans interruption de l'ouverture à la fermeture du marché.
  • Marché émergent : Place financière d'un pays en voie de développement.
  • Marché financier : Composante du marché des capitaux, lieu d'émission et d'échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations.
  • Marché hors cote : Un marché où se négocient les valeurs non admises ou radiées de la cote officielle. Il permet aux petites et moyennes sociétés de s'acclimater à la Bourse.
  • Marché monétaire : Marché interbancaire sur lequel les institutions financières (banque…) négocient entre elles des capitaux à court et moyen terme pour ajuster leur trésorerie.
  • Marché primaire (marché du neuf) : Est un marché fictif qui n'a pas d'existence réelle. C'est le marché des actions non encore échangées suite à une introduction, une augmentation de capital par création d'actions nouvelles, un emprunt obligataire ou une privatisation.
  • Marché réglementé : Marché qui repose sur des institutions réglementant les échanges.
  • Marché secondaire : Le marché boursier (marché de l'occasion), les opérateurs procèdent à des échanges des titres déjà émis. Le montant des cessions va à l'ancien propriétaire des titres et non à l'émetteur.
  • Marge brute : Ce sont les profits après les coûts de production mais sans l'impact des dépenses de marketing, les taxes, les coûts administratifs.
  • Marge d'autofinancement : Elle est égale au bénéfice net augmenté des dotations aux amortissements et aux provisions. Elle mesure la capacité de l'entreprise à investir sans faire appel à des ressources extérieures (apport des actionnaires ou endettement).
  • Marge commerciale : Ecart entre les ventes de marchandises et leur coût à l'achat.
  • Marge nette : Ratio du résultat net hors éléments exceptionnels sur le chiffre d'affaires. Il est à comparer entre sociétés d'un même secteur.
  • Market maker : Teneur de marché.
  • Masse monétaire et agrégats monétaire : Ensemble des actifs liquides détenus à un moment donné par les agents économiques. C'est un stock, mesuré par le biais d'agrégats monétaires qui servent aussi à la définition des objectifs de la politique monétaire.
  • Meilleur demande : Prix le plus bas de la fourchette. Demande la plus élevée du carnet d'ordres .
  • Meilleure offre : Prix le plus élevé de la fourchette. Offre la plus basse du carnet d'ordres.
  • Méthodes de consolidation : Il y en a trois : l'intégration globale, l'intégration proportionnelle et la mise en équivalence.
  • Minorité de blocage : Pour toute décision de modification des statuts d'une entreprise, il faut atteindre une majorité des deux tiers des votes. C'est pourquoi on appelle minorité de blocage l'actionnaire qui détient le tiers du capital d'une société qui, d'après la règle des deux tiers peut donc bloquer une décision.
  • Mise en équivalence : Méthode de consolidation des comptes qui consiste à réévaluer les titres des sociétés filles dans lesquelles la société mère exerce une influence notable. L'équivalence est ainsi introduite sous la rubrique du bilan " quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence " au niveau du résultat consolidé.
  • Moins-value : Résultat négatif réalisé lors d'une vente de titre. La moins-value est latente lorsqu'on constate dans une gestion de portefeuille que les cours des valeurs acquises ont baissé.
  • Momentum : Donne une indication d'accélération de la tendance baissière ou haussière en calculant quotidiennement l'écart entre le cours du jour et celui du début de la période en question.
  • Moratoire : Suspension temporaire ou définitive de l'obligation de payer ses dettes pour un Etat ou tout autre agent économique.
  • Moyenne à la baisse : Cela consiste en des achats de la même valeur lorsque celle-ci baisse afin de faire diminuer le prix de revient unitaire des titres de la ligne.
  • Moyenne quotidienne des transactions : Cet indicateur permet de prendre la température du marché du titre et de ne pas le déséquilibrer par des ordres trop importants.
  • Moyenne mobile : Les plus utilisées sont calculées sur 5, 20, 100 et 200 jours. Ceci revient pour la moyenne à 5 jours à calculer la moyenne arithmétique des 5 derniers cours en décalant d'un jour à chaque fois sur une période de 5 jours d'où l'appellation de moyenne mobile.
  • Négative Volume Index : Indicateur établissant une ligne d'avances/déclins des transactions des périodes calmes.
  • Négociation : Echange de titres.
  • Négociateur : Membre du Marché agréé par les autorités pour y effectuer des ordres d'achat, de vente et peut par ailleurs être compensateur.
  • Nominale (valeur) : Valeur exprimée en unités monétaire et est inscrite sur un billet, un tire, ect…
  • Normal(loi) : Loi de gauss.
  • Notice d'information : Document écrit d'informations juridiques, financières , comptables publiée par la société et visée par le CMF.
  • Notation (rating) : Certaines valeurs mobilières fond l'objet d'une cotation par des organismes agréés. Les agences de Rating fournissent des notes exprimées en général sous forme de lettre.
  • Nouvelle économie : Ensemble de branche liées à l'essor des nouvelles technologies de l'information, de la communication et de biotechnologies.
  • Noyaux durs (ou noyaux stables) : Petits groupes de gros actionnaires qui détiennent une fraction du capital d'une entreprise, inférieure à la majorité mais suffisante pour exercer un contrôle, en raison de la dispersion du reste du capital.
  • NSC : Système de cotation de la bourse de Tunis et qui est retenu également par l'Euronext et la bourse de Paris.
  • Numéraire : Unité de compte ; synonyme d'étalon. au sens courant : espèce ; payer en numéraire signifie payer avec de l'argent liquide.
  • Obligation : Valeur mobilière, titre de créance à long terme donnant lieu à règlement d'un intérêt déterminé au moment de l'émission.
  • Obligataire : Porteur d'obligations.
  • Offre : Sur un marché organisé (bourse), quantité maximale de titres ou d'actions qu'un intermédiaire en bourse ou un ensemble d'intermédiaires souhaite vendre pour un prix donné.
  • Oligopole : Structure de marché caractérisée par un petit nombre de vendeurs.
  • Offre à prix minimal : Une offre de cette nature correspond dans une procédure d'introduction à ce que l'investisseur fixe la quantité et le prix minimal.
  • OPA : Offre publique d'achat. opération engagée par une société qui cherche à prendre une participation importante ou le contrôle d'une autre société, et qui fait une proposition conditionnelle d'achat d'actions de la société convoitée.
    L'offre précise le prix, supérieur au cours de la bourse, et le nombre d'actions souhaité. L'opération n'est réalisé que si, au terme du délai, ce nombre est atteint.
  • OPCVM : Organisme de placement collectif en valeur mobilières. Les SICAV et les fonds commun de placement sont des OPCVM organisme collectant des fonds auprès des agents économiques et opérant des placements diversifiés sous forme de titres.
    Créés par des banques ou des institutions financières, les OPCVM permettent à l'actionnaire d'investir sur un produit financier diversifié sans se soucier de sa gestion. Chaque part d'OPCVM correspond à la combinaison des différents titres détenus par l'organisme. Ces placements ont l'avantage de répartir les risques.
  • OPE : Offre publique d'échange. L'actionnaire de la société cible devient actionnaire de la société qui lance l'OPE par échange de ses actions contre celles crées pour l'occasion par celle-ci.
  • Offre publique de rachat d'actions : Offre publique de rachat d'actions. Ce sont les sociétés qui rachètent leurs propres actions.
  • OPR : Offre publique de retrait. Lorsqu'un actionnaire ou un groupe d'actionnaires solidaires détiennent plus de 95% du capital, le ou les actionnaires minoritaires peu(ven)t demander à ce que la valeur soit retirée de la cote en achetant tous les titres restant au prix de la valeur estimée de la société.
  • OPV : Offre publique de vente. Il s'agit d'une introduction en bourse où les actions sont proposées aux institutionnels et aux particuliers au travers d'une offre de souscription.
  • Opeable : Entreprise qui peut être l'objet d'une offre publique d'achat ou d'échange.
  • Opéartions sur titres (OST) : Il s'agit des opérations comme le détachement de dividende, de droit d'attribution ou de souscription, ou comme la division du nominal des actions.
  • Option : Droit d'acheter (call) ou de vendre (put) une certaine quantité d'un produit sous-jacent (action, indice future, etc.…) à un prix fixé à l'avance, dans un délai déterminé.
  • Ordre à cours limité : Permet de garantir le prix d'exécution avec un prix maximum à l'achat et un prix minimum à la vente. En cas de détachement de coupon, la limite est réduite à concurrence de la valeur du coupon. L'exécution peut être partielle.
  • Ordre au prix du marché : A l'ouverture, le prix est celui du cours d'ouverture et en cas d'exécution partielle la limite reste le prix d'ouverture, en séance en cas de non exécution ou exécution partielle il devient un ordre à cours limité au prix de la meilleur offre pour un achat et de la meilleur demande pour une vente.
  • Oscillateurs : En analyse technique ils suivent la vitesse et la puissance des tensions sur les marchés.
  • Pair (au pair) : Lorsque le prix d'émission d'un obligation est égale à sa valeur nominale, l'émission est dite au pair. Si ce prix est plus bas que la valeur nominale, l'émission est réputée en-dessous du pair.
  • Parité d'un bon : Nombre de bons nécessaires pour réaliser l'échange ou coût qui correspond à l'acquisition d'un bon.
  • Parquet : Salle de cotation (anciennement recouverte de parquet).
  • Part de marché : Rapport entre chiffre d'affaires de l'entreprise et celui des autres entreprises du même secteur, étudié par zone géographique ou par type de produit. Permet d'avoir une bonne idée de la croissance de l'entreprise.
  • Part du groupe : Au sein des comptes consolidés d'un groupe, cela représente la part de la société tête de groupe.
  • Participation : Au sens économique et financier : une société détient une participation dans une autres si elle possède entre 10 et 50% de son capital. En dessous de 10%, on considère qu'il s'agit d'un placement. A hauteur de plus de 50%, elle constitue une prise de contrôle.
  • Patrimoine : Pour un agent économique, ensemble de ses avoirs, ce qu'il possède, et de ses dettes, ce qu'il doit, à un moment donné.
  • Passif : Composé au sein du bilan du capital social, des réserves et des dettes.
  • Payout : Taux de distribution des bénéfices, c.a.d la masse des dividendes versés par la société/bénéfice net.
  • Pension : Le principe de pension est le suivant : il s'agit de la cession temporaire de valeurs mobilières en pleine propriété en échange de numéraire. Un engagement de reprendre ces valeurs à un prix préfixé, engage irrévocablement les deux parties à l'échéance du contrat(pension livrée).
  • PER (le Price Earning Ratio ): Le PER mesure le nombre de fois que l'on paye le BPA pour acheter l'action. Par exemple, si le BPA d'une société est de 10 euros / action et si le cours de bourse est de 200 euros (le PER est alors de 20), cela signifie que l'on paye 20 fois les bénéfices pour acheter l'action. Le PER doit donc être apprécié selon deux critères : le BPA attendu pour l'exercice fiscal et le taux de croissance escompté pour les années à venir.
    Un dérivé du PER est le PER relatif (au secteur ou au marché) qui est égal au PER de la société divisé par le PER du secteur ou du marché. Le PER relatif au secteur est égal à la moyenne (pondérée ou non) des PER des entreprises du même secteur. Le PER relatif au marché est égal à la moyenne (pondérée ou non) de toutes les entreprises cotées.
    Par exemple, si le PER d'une société est de 16 alors que le PER du secteur est de 20, le PER relatif est de 16 / 20 = 0,8. Si le PER relatif est inférieur à 1, on peut légitimement espérer une remontée du cours de bourse (et réciproquement s'il est supérieur à 1).
    PER = Cours de bourse / BPA
  • Performance : La performance sur le court terme n'est pas très significative mais, sur le très long terme, il apparaît que les actions donnent la meilleure performance, suivies des obligations et en dernier les produits de court terme.
  • Petits porteurs : Actionnaires individuels.
  • Pied de coupon : Prix d'une obligation sans le coupon couru.
  • Pilule empoisonnée : Il s'agit là de protection mises en place par les actionnaires d'une société pour se protéger d'une OPA.
  • Placement financier : Affectation des ressources d'un agent provenant de son épargne ou de son endettement à l'acquisition d'actifs financiers censés apporter des gains sous forme de revenu ou de plus-value.
  • Placement privé d'obligations : Les obligations ne sont alors pas proposées sur le marché primaire ou secondaire, elles sont directement placées dans un cercle fermé d'investisseurs.
  • Plafond/plancher : Valeurs limites, supérieure (plafond) ou inférieure (plancher) d'une quantité, d'un prix ou d'un taux.
  • Plan/planification : Processus mis en œuvre par la direction d'une société consistant à fixer, pour un horizon de moyen terme (entre 3 et 10 ans), des grandeurs économiques (en terme de production, d'investissement…) et des mutations qualitatives associées à l'évolution de ces grandeurs.
  • Plus-value/moins value : Gain résultant d'une cession ou d'une réévaluation d'un actif financier.
    L'écart entre la valeur d'achat et de vente fait naître des plus-values ou des moins-values.
  • PME/PMI : Petites (moins de 50 salariés) et moyenne (moins de 500 salariés) entreprises.
  • Politique monétaire : Volet de la politique économique visant à influencer sur l'évolution de la masse monétaire et les taux d'intérêt et, par ce biais, sur l'inflation, la croissance, l'emploi et le taux de change.
  • Point de base (bp) : Le point de base est l'unité de compte servant à coter les contrats à terme sur le notionnel et d'une façon générale sur les taux d'intérêts.
  • Pondérations : Poids de chaque valeur dans l'indice boursier.
  • Portefeuille : Ensemble de valeurs mobilières et de titres détenus par un investisseur.
  • Porteur : Particulier détenant des valeurs mobilières.
  • Position de place : Indique les positions prises par les intervenants tant sur les achats que sur les ventes.
  • Prélèvement libératoire ou forfaitaire : Technique d'incitation fiscale destinée à favoriser certains placements dont les revenus, au choix du contribuable, peuvent échapper à la progressivité de l'impôt sur le revenu en étant imposés à un taux forfaitaire fixe.
  • Président Directeur Général : Nom courant donné au président du conseil d'administration.
  • Président du Conseil d'Administration : Représentant légal d'une société anonyme à conseil d'administration, dirige les administrateurs et les assemblées.
  • Président du Conseil de Surveillance : N'a pas de pouvoir de gestion de l'entreprise mais, préside au conseil de surveillance qui contrôle la gestion du directoire dans les sociétés anonymes ayant opté pour cette forme.
  • Président du Directoire : Représentant légal d'une société anonyme ayant opté pour cette forme. Il préside le directoire qui gère l'entreprise et rend des comptes au conseil de surveillance.
  • Prévision/prospective : Action de déterminer l'évolution future d'une grandeur ou d'un ensemble de grandeur économiques, le plus souvent à l'aide de modèles (chiffrés). On distingue la prévision à court, moyen et long terme.
    Il ne faut pas assimiler prévision et prospective : cette dernière consiste à décrire, par un effort d'imagination, l'état terminal d'une évolution de longue période.
  • Prime d'émission : C'est la différence entre le prix d'émission d'une valeur mobilière et sa valeur nominale. Généralement, c'est un supplément de prix à la charge du souscripteur, dans le cas d'action, et abattement, à son avantage, dans le cas des obligations.
  • Prime de risque : La prime de risque est l'écart entre le taux de rentabilité d'une action et d'une obligation réputée sans risque telle que les BTA. Plus elle est forte, meilleur est l'intérêt à investir sur le marché des actions, car le risque est alors bien rémunéré.
  • Prise de bénéfices : Vente d'un titre que l'on a acquis à un cours inférieur.
  • Privatisation : Transfert de la propriété d'un partie ou de la totalité du capital d'une entreprise du secteur public au secteur privé. De point de vue financier, la privatisation peut prendre deux forme. Soit les titres de propriété détenus par l'Etat sont cédés au secteur privé (l'entreprise ne bénéficie pas d'un apport d'argent frais). Soit il est procédé à une augmentation du capital destinée à des actionnaires privés (l'entreprise augmente ses fonds propres).
  • Prix d'émission et de remboursement : Le prix d'émission d'une obligation correspond à la valeur du nominal de celle-ci, tandis que son prix de remboursement est égal à celui-ci plus la prime versé à l'épargnant.
  • Procédure d'introduction : Il s'agit soit d'une offre à publique de vente, soit d'une procédure ordinaire, soit une offre à prix minimal.
  • Produits dérivé : On désigne les valeurs mobilières assises sur une valeur sous-jacente (contrats, actions, indices matières premières, etc…) Nous citerons les options, les contrats futures, les swaps etc...
  • Productivité : Rapport entre une quantité produite et les moyens mis en œuvre pour l'obtenir (travail et capital). La productivité mesure l'efficacité des facteurs de production et l'efficacité de leur combinaison. Une entreprise réalise des gains de productivité lorsque le rapport entre volume de la production et le volume des moyens mis en œuvre pour obtenir cette production augmente.
  • Produit Intérieur Brut (PIB) : Agrégat de la comptabilité nationale fournissant une mesure de la production ; il est égal à la somme des valeurs ajoutées augmentée de la TVA et les droits de douane nets des subventions à l'importation.
  • Produit National Brut (PNB) : Agrégat de la comptabilité nationale, mesure de la production d'une économie nationale incluant les flux internationaux correspondant à la rémunération des facteurs de production.
    On passe du PIB au PNB en ajoutant les revenus des facteurs versés par le reste du monde et en retranchant les revenus de facteurs versés au reste du monde.
  • Profit : Revenu de l'entreprise résultant de l'excédent des recettes sur les coûts totaux de production et de distribution. Le profit réalisé ne dépend cependant pas uniquement des performances de l'entreprise, il dépend également de son environnement économique, social et politique.
  • Profit warning: Expression anglo-saxonne qui signifie littéralement "avertissement sur les profits". Cet avertissement peut être donné par une société qui estime que les profits attendus par le consensus de la place ne seront pas tenus.
    Une institution peut également émettre un "profit warning" sur la situation économique d'un secteur ou d'une aire géographique.
  • Profitabilité : Ecart entre le rendement du capital dans l'entreprise et le rendement moyen d'un placement financier. Il en existe diverses mesures possibles : le rendement du capital dans l'entreprise peut être appréhendé par la rentabilité économique ou la rentabilité financière. Le rendement moyen d'un placement financier est mesuré par le taux d'intérêt réel à long terme sur le marché financier.
  • Propriété (droit de) : Droit selon lequel une chose est possédée par une personne physique ou morale. D'un point de vue juridique, il se décompose en usus, fructus et abusus ; l'usus est le droit d'utiliser la chose, le fructus d'en recueillir les fruits, l'abusus le droit d'en disposer librement.
  • Prospectus : Dossier communiqué obligatoirement, lors d'une introduction en bourse d'une entreprise, aux banques et aux investisseurs. Il doit être visé par le CMF afin de valider la véracité et la régularité des informations juridiques et financières communiquées.
  • Provisions : Somme qui doit être mise de côté pour faire face à un risque ou une charge en augmentation prévisible. La provision pour dépréciation quant à elle constate une diminution de la valeur d'un élément d'actif qui n'est pas forcément irréversible.
  • Pull back : Recul d'un cours quelques jours après une hausse marquée.
  • Quasi fonds propres : Correspondant à l'émission de valeurs mobilières : émission d'obligations à bons de souscription d'action, d'obligations convertibles, obligation remboursable en action.
  • Quorum : Pour une assemblée générale ordinaire le minimum de représentants des droits de vote doit être d'un quart et de la moitié pour une assemblée générale extraordinaire.
  • Quotité : Quantité minimale d'actions sur laquelle doivent porter les ordres sur le marché.
  • Radiation : Suite à la faillite d'une société cotée, à la décision de ses dirigeants ou à des liquidités insuffisantes, une valeur peut être retirée de la cote et donc radiée de la liste des valeurs cotées.
  • Raids/raiders (en français : attaques, attaquants) : Opération d'achat (raid) massif d'action d'une société par repreneur. L'objectif peut être exclusivement financier ; il s'agit alors de réaliser des plus-values en revendant les actions, à des candidats au contrôle. Le raider peut aussi démembrer la société pour la revendre par fractions. Mais les raiders peuvent également s'intégrer dans le cadre d'une stratégie de groupe qui cherche à prendre le contrôle d'une société.
  • Ramassage : Technique qui consiste à racheter tous les titres mis en vente sur le marché dans le but de prendre le contrôle de la société.
  • Rapport annuel : Il comprend le mot du président, le rapport de gestion, les comptes assortis de leurs annexes, consolidés dans le cas d'un groupe et le rapport des commissaires aux comptes. Ce rapport annuel est accessible par chaque actionnaire.
  • Rating (agence) : Mot anglais signifiant action d'évaluer, notation. Evaluation du risque financier que représente un prêt en fonction de la solidité de l'emprunteur.
    Les agences de rating notent la qualité des émetteurs d'emprunts obligataires en fonction du risque potentiel qu'ils font prendre aux obligataires.
  • Ratio : Indicateur constitué par un rapport établi entre deux valeurs extraites des comptes d'une entreprise, aux fins d'évaluation.
  • Ratio d'endettement : Endettement financier net rapporté aux capitaux propres.
  • Ratio de solvabilité (banques) : La logique du ratio de liquidité est de vérifier qu'à tout instant les actifs ou emplois liquides couvrent les passifs ou dettes exigibles. Le ratio minimum est donc 1 et un banquier prudent maintiendra toujours un coussin de sécurité sous forme d'un excédent d'actifs sur les passifs à un mois.
  • Rationalité : - Au sens économique - logique gouvernée par le raisonnement et l'efficience, recherche d'un objectif au moindre coût, selon des procédures logiques et le calcul.
  • Récession : Désigne une phase de ralentissement marqué de la croissance ou un recul de la production limité dans le temps.
  • Reclassement : Répartition d'un bloc de titres entre plusieurs investisseurs.
  • Réduction du nominal : Après de lourdes pertes l'entreprise peut décider de réduire la valeur du nominal d'une action et/ou de regrouper ces dernières. Lorsqu'elle combine les deux diminution puis regroupement, une action peut ainsi revenir au même nominal mais on constate une réduction au final du nombre d'actions.
  • Redressement judiciaire : Procédure appliquée à une entreprise en état de cessation de paiements.
  • Réévaluation du bilan : Cette opération de réévaluation des actifs est autorisée par le ministère des finances afin d'intégrer une valeur plus conforme à la valeur de ceux ci dans une période d'inflation forte.
  • Règlement-livraison : Délai entre intermédiaires pour régler/livrer les titres échangés entre eux pour le compte de leurs clients.
  • Relution : Inverse de la dilution : augmentation mécanique du bénéfice par action (par réduction du nombre de titres).
    Terme employé après une opération de croissance externe ( OPA par exemple ).
  • Remboursement in-fine : Sur le marché de taux, c'est le remboursement en une fois et à l'échéance d'un emprunt.
  • Rendement : Le rendement permet de mesurer ce que rapporte l'action par rapport à ce qu'elle a coûté.
    Un rendement élevé peut être dû à la faiblesse du cours de bourse ou à un généreux taux de distribution. Inversement, un rendement faible peut être le fait d'une valorisation élevée de l'action comme d'une politique de distribution très chiche. Quoiqu'il en soit, il est important, en tant qu'actionnaire, de prendre en compte la notion de rendement. Une action à très faible risque peut être acquise uniquement pour son rendement. Inversement, il est possible d'acheter un titre dont le rendement est faible à condition d'anticiper une forte progression du cours de bourse.
    Rendement = Dividende / cours de bourse.
  • Renforcer une position : Acheter une valeur déjà en portefeuille pour augmenter une ligne.
  • Renflouer (des fonds) : Fournir des fonds nécessaires pour rétablir une situation financière.
  • Rentabilité : Rapport entre un revenu et le capital engagé pour l'obtenir.
  • Report : Opération permettant de proroger ses engagements jusqu'à la prochaine échéance ( liquidation). Un report entraîne des frais financiers, variables selon son broker ou sa banque.
    Comptablement, report à nouveau : reliquat d'un résultat (bénéfice ou perte) repris dans le bilan suivant.
  • Réserve : Prélèvements effectués sur les bénéfices de la société dans un but de prévoyance, et non incorporés au capital social.
  • Réserve légale : Fonds que toute société de capitaux doit constituer à concurrence d'un certain montant.
  • Réserves obligatoires (banques): Procédure obligeant les établissements de crédit à conserver à la banque centrale un montant de liquidités proportionnel à certains éléments de leur passif ou, parfois, leur actif.
  • Résolutions (assemblée) : Motions adoptée par une assemblée délibérante d'actionnaires.
  • Résultat courant : Somme du résultat d'exploitation et du résultat financier.
  • Résultat exceptionnel : Résultat dégagé de la cession (produit exceptionnel) ou de l'achat (charge exceptionnelle) d'un actif de la société (filiale, branche, usine, marque, etc.), ainsi que des provisions effectuées sur des participations.
  • Résultat net : Somme du résultat courant et du résultat exceptionnel à laquelle on retranche les impôts.
  • RIB : Relevé d'identité bancaire
  • ROA (Return On Asset) : C'est la division du bénéfice net par la moyenne des actifs au cours des 2 dernières années, il mesure la rentabilité des actifs de la société.
  • ROCE (Return On Capital Eemployed ) : C'est la rentabilité des capitaux employés : résultats d'exploitation/(fonds propres+dettes).
  • ROE (Return On Equity) : C'est le profit net divisé par les fonds propres. Il mesure la rentabilité du capital investi.
  • ROI (Return On Investment) : C'est la rentabilité des investissements.
  • Rompu : Lorsqu'un ordre de Bourse ne peut être exécuté intégralement, l'ordre est rompu.
    De même, lors des opérations financières, la quantité de droits qui revient aux investisseurs ne forme pas toujours un chiffre rond, et on peut donc avoir un rompu ( exemple si attribution de 1 action gratuite tous les 10 actions et que l'on possède 25 actions ).
  • Salle de marché : Salle où se réunissent les professionnels des marchés.
  • Scissions (des sociétés) : La scission de la société s'opère par le partage de son patrimoine entre plusieurs sociétés existantes ou par la création de nouvelles sociétés. La scission peut être totale ou partielle. Si la scission est totale, il en résulte obligatoirement une dissolution sans liquidation de la société scindée.
  • Service de la dette : Somme versée chaque année au titre des remboursements du capital emprunté (amortissement) et du paiement des intérêts par une entreprise.
  • Sensibilité : Taux de variation du cours de l'obligation généré par un écart de taux de rendement actuariel.
  • Short : Vente à découvert.
  • SICAV : Société d'investissement à capital variable : l'investisseur investit dans une société qui détient un panier de valeurs variable en fonction des achats et des ventes effectués par le gestionnaire.
  • Signature : Appréciation de la faculté de remboursement d'un emprunt. Les signatures des emprunts d'état sont réputés pour les pays développés de premier rang alors que d'autre sont considérés de second rang.
  • Situation de retournement : (ou recovery) potentiel d'une entreprise en perte de vitesse qui pour une raison X ou Y peut parvenir à se redresser.
  • Situation nette : Somme algébrique calculée après affectation du résultat.
  • Situations spéciales : Cas des sociétés sous-évaluées et des sociétés opéables qui sont des proies idéales.
  • Small cap : Terme désignant les valeurs de moyennes et petites capitalisations.
  • Solidarité : Dans le cas ou la provision de l'intermédiaire en bourse ne suffit pas à couvrir la liquidité de l'ensemble de ses positions, l'ensemble des intermédiaires contribue de façon exceptionnelles au fonds de garantie afin de permettre l'apurement des suspens de l'intermédiaire défaillant.
  • Solvabilité : Capacité d'une entreprise à honorer ses dettes. Par exemple, la ratio de solvabilité des banques, dit ratio Cook, se définit, par le rapport entre les fonds propres (apportés par les actionnaires ou résultant des bénéfices accumulés) aux engagements (créances).
  • Souscription : Engagement d'acheter des actions ou des obligations au prix d'émission.
  • Sous-traitance : Situation dans laquelle une entreprise, donneur d'ordre, fait exécuter par une autre entreprise, le sous-traitant, un produit intermédiaire ou une prestation.
  • Sphère financière : Regroupe l'ensemble des activités qui traitent les flux transitant par les marchés ou les institutions financières. A mettre en opposition avec la sphère réelle (flux physique : production et distribution des biens et services, évolution du capital …).
  • Spéculation : Transaction effectuée dans la perspective d'une variation de prix à la hausse ou à la baisse, dont l'objectif est de réaliser un gain en capital.
  • Spread : Ecart entre deux valeurs.
  • Split : Opération par laquelle la valeur nominale d'un titre est divisée. Le split a pour but d'accroître la liquidité.
  • Standard & Poor : 1ère agence de rating des Etats-Unis d'Amérique.
  • Start up : Jeune entreprise dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication censée connaître un taux de croissance rapide et souvent financée par un capital risque.
  • Sticodivam : Société tunisienne Interprofessionnelle de Compensation et de Dépôt des Valeurs Mobilière) : Elle centralise l'ensemble des comptes titres des établissements financiers. Pour chaque valeur mobilière, un code STICO est attribué, véritable numéro d'identité du titre. Ce code facilite la sécurité, la rapidité et le bon fonctionnement des transactions.
  • Stock : Au point de vue comptable : ensemble des marchandises, des matières ou fournitures, des produits ouvrés ou finis, des produits ou travaux en cours et des emballages commerciaux qui sont la propriété de l'entreprise ; ce terme s'oppose à la notion de flux.
  • Stock options : Possibilité donnée par une entreprise à certains salariés (en général cadres dirigeants) de souscrire ou d'acheter des actions de leur propre entreprise à un prix fixé une fois pour toutes, et cela pour une durée déterminée (5ans en général), et donc de réaliser des gains (puisque le salarié ne réalise l'achat que si le prix sur le marché est supérieur au prix convenu).
  • SVT : Spécialistes en valeurs du Trésor qui négocient sur le marché secondaire et diffusent le papier émis en adjudication.
  • SWAP : Opération financière consistant à échanger des flux financiers entre deux contreparties. L'échéance peut porter sur des créances, des matières premières ou des taux. Le contrat swap est irrévocable. La plupart des swaps sont exécutés sur des marchés réglementés qui garantissent la bonne fin.
  • Subvention : Transfert réalisé par l'Etat au profit d'une entreprise. On distingue les subventions d'équilibre, qui compensent un déficit de l'entreprise, les subvention d'équipement, qui constituent une participation à des frais d'établissement ou d'immobilisation et les subventions d'exploitation, qui ont pour but de compenser une insuffisance de recettes, d'alléger certaines charges ou d'encourager certaines activités.
  • Switch : Remplacement d'un swap par un autre swap.
  • Synergie : En économie, l'expression synergie est employée pour souligner les effets de la concentration, la réunion d'unités de production permettant d'atteindre une efficacité supérieure à la somme des efficacités supérieure à la somme des efficacités élémentaires. En ce sens, cette notion est proche de celle d'économie d'échelle.
  • Système bancaire : Ensemble des établissements bancaires d'un pays. Les systèmes bancaires sont en général hiérarchisés avec, à leur tête, une banque centrale.
  • Taux actuariel : Taux de rentabilité interne d'une obligation. ACTUARIEL Il est calculé avec l'hypothèse d'un taux constant et réinvestissement des intérêts versés jusqu'à l'échéance.
  • Taux au jour le jour : Taux de l'argent prêté à 24 heures entre banque.
  • Taux courts : Taux déterminé sur le marché monétaire à court terme (entre un jour et 2 ans).
  • TCN : Titre de créance négociable. Certificats de dépôt des banques et billets de trésorerie des entreprises qui constituent les emprunts à court terme.
  • Taux de distribution : Il varie d'un secteur de l'économie à l'autre. Représente la part versée des bénéfices et mesure le % de générosité de la société qui les distribue. Les industriels ont tendance à mettre une grosse part des dividendes en réserve, ayant de forts besoins en investissements alors que les activités immobilières ou financières peuvent être plus larges.
  • Taux directeurs : Taux auxquels les banques centrales acceptent de prêter des liquidités aux banques commerciales. En Tunisie, on distingue le taux des appels d'offre et le taux des prises en pension. Ces taux représentent respectivement les fourchettes basses et hautes des taux servis par la BCT pour le refinancement des banques commerciales. Par l'intermédiaire de ces taux, la Banque centrale agit sur l'ensemble des taux d'intérêt.
  • Taux facial : Calcule le montant du coupon d'une obligation, hors versement de coupons.
  • Taux moyen pondéré TMP : Taux moyen des opérations de prêt interbancaire (taux de l'argent au jour le jour).
  • Taux de référence : Sur le marché des taux, c'est celui qui sert au calcul du coupon à taux variable ou révisable.
  • Taux long : Taux des emprunts à long terme.
  • Taux nominal : Taux inscrit sur une obligation et correspond à son taux facial.
  • Taux de rendement interne Ou TRI : Sert à la sélection des investissements en prenant en compte les investissements, sorties et dividendes et comprenant les taux d'intérêts de la période afin de connaître l'opportunité ou pas d'investir dans une activité de capital risque.
  • Taux réel : Taux calculé hors inflation.
  • Taux sans risque : Utilisé pour le calcul de la prime de risque des actions ou l'évaluation des options, c'est le taux des fonds d'état.
  • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : Impôt sur la consommation dont le principe consiste à taxer un produit sur la valeur qui est ajoutée par les entreprises qui participent aux différentes étapes de sa production, et à faire payer son montant par le consommateur.
  • Teneur de marché : C'est l'intermédiaire financier qui garantit la liquidité du marché et engage ses fonds dans l'achat ou la vente d'actions. En anglais, on l'appelle le " market maker ".
  • Tenir une position : Maintenir sa position sur une valeur en espérant une remontée alors qu'elle est en baisse.
  • Terme : Horizon temporel d'une échéance d'une dette ou d'un engagement. Pour une entreprise l'échéance des dettes à court terme est inférieure à un an ; les opérations financières dont l'échéance est supérieure à un an sont enregistrées sous l'intitulé capitaux à long terme.
  • Ticker : Bandeau de défilement qu'on peut trouver sur la page d'accueil du site qui donne les derniers cours de chaque valeur ou des indices.
  • Titre : Document certifiant un droit de propriété (titre de propriété, actions) ou une créance (bons de trésor, obligations). Le titre peur être nominatif (il porte le nom du titulaire) ou au porteur (il appartient à celui qui le détient).
  • Titre participatif : S'apparente a la fois aux obligations et aux actions. Leurs revenus sont en parte lies aux résultats économiques de la société.
  • Titrisation (créances) : La titrisation de créances est l'opération par laquelle une entreprise cède des créances qu'elle détient sur sa clientèle à une entité ad hoc, c'est à dire dont le seul objet est d'acquérir des créances et d'émettre des titres sur les marchés de capitaux afin de financer l'acquisition de ces créances.
  • Tour de table : Actionnariat de référence.
  • Tracking error : Mesure l'écart type des performances relatives, il représente la mesure du risque par rapport à son indice de référence, plus le tracking error est faible, plus le support ressemble à son indice
  • Trader : Professionnel qui négocie les titres dans les salles de marché et plus largement les opérateurs de ces mêmes salles.
  • Transmission des ordres de bourse : Peut se faire actuellement par différents moyens : courrier, guichet, téléphone, ou internet.
  • Trend : Le trend désigne la tendance d'un marché. Mouvement général de longue durée qui anime un phénomène économique ou social, par opposition aux variations conjoncturelles, de courte durée.
  • Trésorerie : Ensemble des actifs liquides détenus par l'entreprise à un moment donné et disponibles pour faire face à ses dépenses de toute nature.
    Les difficultés de trésorerie sont liées à un décalage entre la date de la rentrée des recettes et la date des dépenses.
  • Trust (de l'anglais. "confiance" : fiducie) : Il désigne une grande entreprise, constituée par la fusion de plusieurs entreprises indépendantes, qui tend à acquérir une position de monopole.
  • TSR (Total Shareholder Return) : C'est la rentabilité totale pour l'actionnaire, c.a.d, le cumul de la hausse du cours d'une action et des dividendes versés par une société cotée.
  • Turn-over : Rotation de la main-d'œuvre, mouvements d'entée et de sortie des salariés dans une entreprise qui se mesure par le rapport entre le nombre d'entrées (ou de sorties) au cours d'une année et l'effectif total moyen.
  • Usufruit : Conséquence du démembrement de propriété, l'usufruit matérialise le droit de jouir d'un bien et d'en percevoir les fruits (dividendes et intérêts pour les valeurs mobilières), sans en avoir la propriété.
  • Underwriting : Apport de fonds propres et de dettes nécessaires à un projet, rétrocédé à d'autres fonds ou établissements financiers.
  • Upside downside ratio : En analyse technique signal donné par le rapport des valeurs en hausse rapproché des valeurs en baisse.
  • Valeur : Utilisé dans le sens d'action ou d'obligation, ce terme désigne l'ensemble des titres négociables en Bourse. On parle de valeurs mobilières.
  • Valeur à la casse : Nom commun de l'actif net réévalué pour signaler leur valeur de liquidation ou de revente.
  • Valeur ajoutée : Richesse créée par une entreprise au cours d'une période donnée.
  • Valeur boursière : Valeur d'une société obtenue en multipliant le cours de Bourse par le nombre d'actions en circulation.
  • Valeur cyclique : Valeur dont les cours sont liés aux cycles économiques
  • Valeur de croissance : Valeur indépendante des cycles. Evaluation des sociétés dont la croissance est supérieure à la moyenne des sociétés en bourse.
  • Valeur d'actif : Evaluation des sociétés patrimoniales ou dont le patrimoine est important. On rapproche cette valeur de celle du cours de bourse pour savoir si ces entreprises sont sur-cotées ou décotées.
  • Valeur défensive : Société qui connaît une évolution sans trop de heurts quel que soit la tendance économique générale.
  • Valeur liquidative : Valeur correspondant à l'évaluation d'un portefeuille de FCP ou de SICAV, arrêté à chaque jour de bourse ou chaque semaine.
  • Valeur mobilière : Créance ou titre de propriété librement négociable dans le cadre d'une bourse des valeurs, titre émis par les sociétés ou l'Etat.
  • Valeur nette comptable : Valeur d'acquisition inscrite au bilan ou valeur d'une immobilisation diminuée des amortissements depuis son acquisition.
  • Valeur nominale d'une action : Fraction du capital divisé en autant d'actions qu'il en est constitué.
  • Valeur nominale d'une obligation : Part d'emprunt effectivement souscrite.
  • Valeur refuge : Investissement considéré comme un abri en période de crise. Les obligations peuvent être ainsi considérées en cas de baisse générale des cours des actions. Mais ça peut être dans un autre contexte des fonds d'état, l'or, l'Immobilier, les tableaux ou les bijoux.
  • Valeur taux : Actions des secteurs financier et assurance qui sont sensibles à la modification des taux d'intérêt.
  • Valeurs moyennes (midcaps) : Valeurs de capitalisations moyennes quel que soit le marché sur lequel elles sont cotées.
  • Validité d'un ordre : Un ordre peut être valable une seule séance ou une durée plus longue, suivant le choix qui est exprimé sur le bordereau.
  • Valoriser ses actifs : Pour valoriser au mieux ses actifs, il faut prendre les risques en proportion des gains qu'on espère en dégager. Les actions s'y prêtent bien. Pour ce qui concerne les produits dérivés, il faut être particulièrement prudent et se former au préalable.
  • Variation de cours : La bourse édicte les règles qui gouvernent les variations admises de cotation. Si l'écart est trop important, la valeur est ainsi réservée.
  • Ventes : Correspond au chiffre d'affaires. Ce chiffre est analysé pour connaître le pourquoi d'une hausse ou d'une baisse comme l'effet prix ou l'effet volume pour les hausses ou une autre raison pour les baisses.
  • Visa du CMF : Le CMF est chargé de veiller à la qualité des informations des communiqués financiers qui doivent obtenir son visa.
  • Visibilité : C'est la probabilité que les prévisions se réalisent.
  • Vitesse : En analyse technique, c'est la pente d'une tendance.
  • Volatilité : C'est la probabilité que les cours subissent de fortes variations. Concernant une SICAV ou un FCP, c'est l'indicateur du niveau d'incertitude de la performance.
    La volatilité mesure la régularité de la performance d'un placement : plus la volatilité est faible, plus la performance est régulière.
  • Volume de transactions : Il peut être calculé en fonction du volume quotidien de titres échangés ou de capitaux échangés.
  • Wacc (Wheigted Averaged Cost of Capital) : Coût des fonds propres et de la dette, pondéré par leur importance respective au bilan d'une société. Le "wacc" est souvent comparé à l'Ebit, l'objectif étant évidemment que les bénéfices tirés de l'exploitation des capitaux investis soit bien supérieur au coût de ces capitaux.
  • Yield : Rendement net, défini comme le rapport du dividende ajusté au cours, exprimé en pourcentage.
  • Zinzins : Investisseurs institutionnels dans le jargon des professionnels de la finance.
  • Pour toute ouverture de compte ou pour plus d’informations, n’hésitez pas à prendre contact avec l'un de nos conseillers par téléphone ou par e-mail.
    Ou bien adressez-vous à l’agence TSI la plus proche.