Tunis-erre. L’hirondelle fera-t-elle son printemps?
Tunisair, la compagnie qui erre dans le no man’s land des décisions politiques. Et ce n’est pas Kais Saïed, qui ne voyage que très rarement, qui va y changer quelque chose. Comme pour le mutisme en communication, Nejla Bouden et sa conseillère pour le transport, lui emboîtent le pas de l’indifférence au sort de cette compagnie nationale. Et si elles s’y intéressent, comme pour d’autres cadavres dans le placard, c’est sous la pression des bailleurs de fonds, et juste pour du placebo qui ne durera que le temps de la signature de l’accord d’aide financière à Washington.